apprend a ecrire ou apprend a te taire
Doncwai, commencez par le DEBUT écrire un livre ça s'apprend, ça prend des années et c'est un VRAI métier. On ce lève pas un matin dans le but de sortir un best seller. On ce lève pas un matin dans le but de sortir un best seller.
ElenaTshibanda Apprend à te taire . 24 Aug 2021
Quand tu n’as rien à dire, apprend à te taire », cette phrase de l’avocat de la partie civile, résume à elle seule les hostilités des avocats lors de l’acte 8 du procès de Karim
Laméthode Fred Godefroy est une formation complète pour apprendre à écrire des romans ou améliorer votre art de la narration, publier des best-sellers dans votre genre et devenir un auteur à succès. Elle s'adresse : - aux auteurs novices qui ne connaissent pas encore les structures narratives ou les maîtrisent mal.
Cettephrase de la partie civile, résume à elle seule les hostilités des avocats lors de l'acte huit (8) du procès de Karim Wade qui se poursuit. Pire
Meilleur Site De Rencontre Pour Ado. Accueil Jeux éducatifs J'apprends à écrire Chargement en cours... Le produit sous toutes ses coutures RACONTE MOI UNE HISTOIREJ'apprends à écrire de Clementoni est un jeu éducatif simple et divertissant qui enseigne aux enfants comment écrire leurs premières lettres et leurs premiers mots en utilisant les ardoises effaçables et les feutres. Les ardoises effaçables permettent aux enfants de s'entraîner indéfiniment et ainsi d'améliorer leur écriture en se perfectionnant par la pratique. Votre enfant découvrira l'écriture de façon amusante et progressive. CARACTÉRISTIQUES = = = = RÉFÉRENCES CODE INTERNE 852608 CODE EAN 8005125523610 RÉFÉRENCE FABRICANT 52361
Ce que vous allez apprendre dans cet article Quelles sont les répétitions malvenuesPourquoi vouloir les chasser5 outils logiciels Les répétitions sont une des bêtes noires de l’écrivain. Voici quelques outils logiciels pour vous aider à les chasser lors de vos séances de correction de texte. On vous l’a dit, réitéré et redit, et pourtant vous en mettez encore dans tous vos manuscrits des répétitions. La répétition, incongrue comme un pet au beau milieu du Lac des Cygnes, est souvent involontaire et désagréable. Elle a le don de dissiper illico toute illusion romanesque. Ne laissez pas à votre éventuel éditeur le travail de toilettage du livre !Typologie, et petite revue de l’arsenal répressif. Répétez, répétez, il en restera toujours quelque chose, quelque chose… les répétitions de premier jet » vous en ferez sûrement. Le phénomène se produit lorsque vous écrivez, que ça vient bien », et que vous n’avez pas le temps de vous attarder à des broutilles comme le choix d’un mot. Il se rencontre souvent dans la désignation d’un personnage on ne peut pas tous les appeler tout le temps par leur prénom, n’est-ce pas ? Mais l’homme » ou la jeune femme » finissent eux aussi, à la longue, par s’ tournures favorites on peut les rapprocher des darlings », tels que théorisés par cette chère Syven. Il s’agit de tournures qu’on adore et qu’on met à toutes les sauces. Par exemple, tiens, chez moi… Eh bien trouvez-les ! Repérez les tournures que moi-même, je vous ressers sans arrêt ! Combien de fois je te l’ai dit, Jean-Edern ? » la pauvreté de langage là, il s’agit souvent d’une posture. Vous recherchez le style dépouillé, simple. Mais le dépouillement n’est pas la pauvreté. On peut être simple sans indigence. N’excusez jamais une répétition sous prétexte d’idéologie littéraire. Le lecteur lambda, lui, ne vous excusera assonances Pas de pitié ! ! ! La langue française offre des sonorités extrêmement variées. Un de ceux qui l’ont le mieux compris, d’après moi, est Charles Baudelaire Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !J’entends déjà tomber avec des chocs funèbresLe bois retentissant sur le pavé des cours. Cet art de la variation des sonorités est absolument magistral. Hélas, la langue a aussi ses faiblesses. Il est, notamment, très facile de multiplier les assonances en é ». Le jeune auteur qui vient de finir un texte et, le relisant, relève des litanies de “é”, se sent gonflé de fierté il a fait de la poésie sans le savoir. Sauf qu’il ne s’agit pas en l’occurrence de poésie, mais d’incontinence, et que l’on ne fait jamais de poésie sans le savoir. [1] D’autres répétitions linguistiques » sont à bannir en français, et entre autres les composés de faire », passer », dire »… ; les adverbes en ‑ment » ; les substantifs en ‑tion » ; les composés de jour » etc… Mais comment faire la chasse, dans son projet de livre, à ces maudites redondances ? Word ou autre traitement de texte il s’agit de l’outil le plus immédiat. Vous êtes sous Word. Vous écrivez en rythme de croisière, ou vous relisez, pépère, un texte bien mûr, qui date d’une semaine ou deux. Et là, horreur et putréfaction ! Voilà une tournure qui vous a un air de déjà-vu ! La réaction est simple sélectionnez le texte incriminé, CTRL C copier, CTRL F ouvrir l’outil de recherche, CTRL V coller dans le champ de recherche, et en avant ! Word saura vous trouver la redite où qu’elle se cache ; attention, soyez précis si vous recherchez un verbe répété, n’entrez que les caractères dont vous êtes sûr racine verbale.Repetition Detector ce logiciel de détection très sympa et freeware examine votre texte et place en surbrillance les jeux de répétitions. Vous pouvez configurer sa “sensibilité”. Il repère aussi les déclinaisons d’un même mot. Attention, nourrissez-le avec du fichier txt. Lorsque je l’ai testé, sa mémoire était limitée, il fallait donc saucissonner les textes les plus gros. Il paraît que ce défaut a été article à la moulinette hormis les présents résultats ! les mots les plus courants sont “texte” 6, “langue” 6, “répétitions” 5, “peut” 5, “tournures” 4, “mots” 4, “page” 3. Pour certains, la fréquence s’explique par le thème de l’article. Pour d’autres, comme la récurrence du verbe “pouvoir”, elle est plus gênante. Un indice de tic d’écriture, peut-être ?le Répétoscope Un outil en ligne pour une vérification limitée à 20 000 caractères. La page du répétoscope sur une très bonne initiative, qui vous donne tout un tas de statistiques sur votre texte, en plus des mots les plus fréquents. Destiné aux webmasters, il pourra vous rendre des services à vous aussi, écrivain. Petit doute, est-il aussi efficace avec la langue française qu’avec la langue anglaise ? Trouver article à la moulinette hormis les présents résultats ! 336 mots différents sur 416, soit un facteur de complexité de 80,8 % ? ; indice de lisibilité 5,9 échelle 6 facile, 20 difficile Waouh ! ; autre indice de lisibilité 60,5 100 facile, 20 difficile, optimal 60–70 Youpi ! ! ; mots les plus fréquents “langue” 6, “texte” 6, “répétitions” 5, “tournures” 4, “agit” 4, “mots” 4, “poésie” 3 on constate que le tiercé n’est pas le même que plus haut, ce que je trouve assez gênant ; la solution est donc dans la combinaison des outilsla méthode du docteur Logue. Évidemment, elle nécessite une grande pièce dépourvue de meubles. Mais si vous la suivez avec sérieux, elle vous conduira aux plus hautes destinées Le phénomène de la répétition nous en apprend beaucoup sur nous-mêmes et sur notre langue. Cette langue, qui peut être somptueusement employée par les écrivains, ne saura que vous conduire à la platitude si vous ne la contrôlez pas. Et quant à vos tournures favorites, à vos mots-fétiches, ceux que vous resservez à votre lecteur en toute occasion, traquez-les, flanquez-les à la corbeille, mais regardez-les en face, aussi ces mots, ce sont de petites obsessions. Pourquoi eux ? Pourquoi vous ? L’écriture nous en apprend avant tout sur nous-mêmes. Ne refusez pas ces miettes de connaissance. Et toi, obstiné internaute, où en es-tu avec les répétitions ? [1] Dans la pièce de Molière que tout le monde prend toujours à témoin, cette formule, vous faites ceci cela sans le savoir » est, on l’oublie un peu, de la pure flatterie.
Introduction du livre Les semaines qui précédèrent la décision du département d’anglais de l’université d’Oberlin de m’accorder ou non un poste permanent, j’étais hantée par des rêves où je fuyais, où je disparaissais et même où je mourais. Ces rêves n’étaient pas une réponse à la peur de ne pas être titularisée, mais au contraire à celle de l’être 1. J’avais peur d’être enfermée dans le monde universitaire pour toujours. Ainsi, au lieu d’être folle de joie d’être titularisée, je tombai dans une dépression profonde et mortifère. J’aurais dû, selon mon entourage, être soulagée, ravie, fière, et je me sentais coupable2 » de ce que je ressentais vraiment », et de ne pouvoir le partager avec personne. Mon parcours de conférences m’emmena sous le soleil de Californie, dans le monde New Age de la maison de ma sœur à Laguna Beach, où je pus me reposer un mois. Lorsque j’évoquais mon ressenti à ma sœur elle est thérapeute, elle m’assura qu’il était entièrement justifié puisque, me dit-elle Tu n’as jamais voulu enseigner. Depuis que tu es toute petite, tu as toujours voulu écrire. » Elle avait raison. Tout le monde avait toujours pensé que je deviendrais enseignante. Dans le Sud ségrégué des États-Unis, les jeunes filles noires des milieux ouvriers avaient trois choix de carrière. Nous pouvions nous marier. Nous pouvions travailler comme domestiques. Nous pouvions devenir institutrices. Et puisque, selon le sexisme de l’époque, les hommes ne désiraient pas vraiment les femmes intelligentes », il était entendu que d’éventuels signes d’intelligence scellaient un destin. Dès l’école élémentaire, j’étais vouée à devenir institutrice. Mais le rêve de devenir autrice existait toujours en moi. Depuis l’enfance, j’étais convaincue que j’enseignerais et que j’écrirais. L’écriture serait mon travail important, alors qu’enseigner serait le travail » pas-si-important-dont‑j’aurais-besoin-pour-vivre. Écrire, j’en étais alors convaincue, relevait du désir privé et de la gloire personnelle, mais enseigner avait à voir avec le service public, avec le fait de redonner à la communauté. Pour les Afro-Américaines enseigner – éduquer – était fondamentalement politique, parce qu’ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noires, devinrent les lieux où je découvrais l’apprentissage comme une révolution. Presque toustes3 nos enseignantes au lycée Booker T. Washington étaient des femmes noires. Elles étaient dévouées et cherchaient à ‑nourrir notre intellect de manière à ce que nous puissions devenir des érudit es, des intellectuelles, et des travailleureuses culturelles – des Afro-Américaines utilisant notre esprit ». Nous apprîmes tôt que notre dévouement à l’apprentissage, à la vie de l’esprit, était un acte contre-hégémonique, une manière fondamentale de résister à toute stratégie de colonisation raciste blanche. Bien qu’elles n’aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignantes pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale. Au sein de ces écoles ségréguées, les élèves noires considérées exceptionelles, douées, recevaient une attention particulière. Les enseignantes travaillaient avec et pour nous pour s’assurer que nous remplirions notre destin intellectuel, encourageant ainsi la race noire. Iels4 étaient investies d’une mission. Afin de remplir cette mission, mes institutrices s’assuraient de savoir » qui nous étions. Elles connaissaient nos parents, notre statut économique, notre lieu de culte, à quoi ressemblaient nos maisons, et comment nous étions traitées par nos familles. Je suis allée à l’école à un moment historique, où j’apprenais d’enseignantes qui avaient aussi enseigné à ma mère, ses sœurs et ses frères. Mes efforts et mon aptitude à apprendre étaient toujours contextualisés dans le cadre de l’expérience de générations de ma famille qui m’ont précédées. Certains comportements, gestes, ou façons d’être étaient retrouvés. Aller à l’école était une joie pure. J’adorais être élève. J’adorais apprendre. L’école était un lieu d’extase – de plaisir et de danger. Être changée par des idées était un plaisir absolu. Mais apprendre des idées qui allaient à l’encontre des valeurs et des croyances apprises à la maison était un risque, et nous mettait en danger. La maison était le lieu où je devais me conformer à l’image, définie par d’autres, de ce que j’étais censée être. L’école était l’endroit où je pouvais oublier cette image et, grâce aux idées, me réinventer. L’école changea catégoriquement avec l’intégration raciale. Le zèle messianique de transformer nos esprits et nos êtres, qui avait caractérisé nos enseignantes et leurs pratiques pédagogiques dans nos écoles noires, avait disparu. Désormais la connaissance n’était plus que de l’information. Elle n’avait aucun lien avec notre façon de vivre, de nous comporter. Elle n’était plus connectée à la lutte antiraciste. Expédiées en bus vers les écoles blanches, nous apprîmes rapidement qu’on attendait de nous l’obéissance, et non une volonté zélée d’apprendre. Une trop grande soif d’apprendre était aisément perçue comme une menace à l’autorité blanche. Quand nous avons fait nos débuts dans les écoles racistes, déségréguées et blanches, nous avons abandonné un monde où les enseignantes étaient convaincu es qu’éduquer des enfants noires correctement demanderait un engagement politique. Les cours que nous suivions étaient désormais donnés par des enseignantes blanches, et renforçaient des stéréotypes racistes. Pour nous autres enfants noires, l’éducation n’était plus la pratique de la liberté. En réalisant ceci, j’ai perdu mon amour de l’école. La salle de classe n’était plus un lieu de plaisir ou d’extase. C’était toujours un lieu politique, puisque nous devions nous battre contre les présupposés racistes que nous étions génétiquement inférieur es, moins aptes que les Blanches, ou même carrément incapables d’apprendre. Et pourtant, ces politiques n’étaient plus contre-hégémoniques ; nous ne faisions que réagir et répondre aux Blanches. Ce passage d’une école exclusivement noire, adorée, à une école blanche où les Noires étaient toujours vues comme des intruses, comme n’ayant pas vraiment leur place, m’apprit la différence entre une éducation comme pratique de la liberté et une éducation destinée seulement à renforcer un système de domination. Parfois une enseignante blanche résistait, refusait que des biais racistes déterminent comment on nous enseignait, et entretenait cette conviction que l’apprentissage avait la puissance de libérer. Quelques enseignantes noires nous avaient suivies à la suite de la déségrégation et, bien que ce fût plus difficile, continuèrent de soutenir les étudiantes noires alors même que leurs efforts étaient restreints par le soupçon qu’elles favorisaient leur propre race. Malgré des expériences intensément négatives, j’obtins mon diplôme, toujours convaincue que l’école était un espace propice à développer notre capacité à être libre. Quand j’entrais en premier cycle à Stanford University, j’étais émerveillée à l’idée de pouvoir devenir une intellectuelle noire insurgée. Je fus surprise, et choquée, d’assister à des cours où les enseignantes n’étaient pas enthousiastes, où iels semblaient ignorer que l’éducation relevait de la pratique de la liberté. Pendant les premières années d’université, la leçon initiale était consolidée nous devions apprendre l’obéissance et l’autorité. Pendant mon deuxième cycle, je commençais à détester les cours, tout en luttant pour revendiquer et garder mon droit à être une penseuse indépendante. L’Université et la salle de classe commencèrent à ressembler à une prison, à un lieu de punition et de confinement, et pas à un espace de possibilités. J’écrivis mon premier livre pendant mes années de premier cycle, bien qu’il ne fût pas publié avant plusieurs années. J’écrivais ; mais surtout je me préparais à enseigner. En acceptant l’enseignement comme mon destin professionnel, j’étais tourmentée par la réalité dont j’avais fait l’expérience en premier et deuxième cycles. Il manquait à la vaste majorité de mes enseignantes des compétences basiques en communication, iels n’avaient aucune pratique réflexive, et utilisaient souvent les cours pour conduire des rituels de contrôle qui avaient tout à voir avec la domination et l’exercice injuste du pouvoir. Dans ce contexte j’appris beaucoup sur le genre d’enseignante que je ne voulais pas devenir. Je me suis beaucoup ennuyée en deuxième cycle. Le système bancaire éducatif » – basé sur l’hypothèse que mémoriser de l’information et la régurgiter revenait à gagner des connaissances qui pouvaient être stockées et réutilisées plus tard – ne m’intéressait pas. Je voulais devenir une penseuse critique. Pourtant, ce désir était souvent vu comme une menace pour l’autorité. Les étudiants blancs hommes considérés comme exceptionnels avaient souvent le loisir de tracer leur parcours intellectuel, mais le reste d’entre nous en particulier les personnes issues de minorités devait se conformer. Notre non-conformité était vue avec suspicion, ou comme un geste gratuit de défiance visant à dissimuler notre infériorité, ou notre mauvais travail. À l’époque, on faisait sentir celles d’entre nous qu’on daignait accepter dans des universités prestigieuses, et en grande partie blanches, qu’elles n’étaient pas là pour apprendre, mais pour prouver qu’iels étaient à égalité avec les Blanches. Nous devions le prouver en montrant que nous pouvions cloner nos paires. Et tandis que nous affrontions constamment des biais, un stress latent minait notre expérience d’apprentissage. Ma réponse à ce stress, à l’ennui et à l’apathie perpétuels qui envahissaient mes cours, était d’imaginer des façons différentes d’enseigner ou d’apprendre. Quand je découvris le travail du penseur Brésilien Paulo Freire5, ma première rencontre avec la pédagogie critique, je trouvai un mentor et un guide, quelqu’un qui comprenait que l’apprentissage pouvait être libérateur. Entre ses enseignements et ma compréhension croissante de mon éducation dans les écoles noires du Sud comme d’un processus m’ayant donné du pouvoir, je commençais à tracer les contours de ma propre pratique pédagogique. Déjà profondément impliquée dans la pensée féministe, je n’eus aucune difficulté à transposer cette critique au travail de Freire. De manière significative, je sentais que ce mentor et guide, bien que ne l’ayant jamais rencontré en personne, encouragerait et soutiendrait mes remises en cause de ses idées, s’il était sincèrement dévoué à l’éducation comme pratique de la liberté. Dans le même temps, j’utilisais ses paradigmes pédagogiques pour critiquer les limites des cours féministes. Pendant mes années de premier et deuxième cycle, seules des enseignantes blanches étaient impliquées dans le développement des programmes d’études féminines Women’s Studies. Et quand bien même je donnais mon premier cours étant alors étudiante de deuxième cycle sur les autrices noires et dans une perspective féministe, c’était dans le contexte d’un programme d’études noires Black Studies. À l’époque, je m’aperçus que les enseignantes blanches n’étaient pas pressées de cultiver un quelconque intérêt pour la pensée féministe auprès des étudiantes noires, si cet intérêt impliquait une remise en question critique. Leur manque d’enthousiasme ne me découragea pas pour autant de discuter des idées féministes ou de participer en cours. Ces cours étaient le seul espace où les pratiques pédagogiques étaient interrogées, où on partait du principe que la connaissance offerte aux étudiantes leur permettrait de devenir de meilleures intellectuelles, et de vivre plus pleinement en dehors de l’Université. Les cours féministes étaient le seul espace où les étudiantes pouvaient poser des questions critiques sur le processus pédagogique. Ces critiques n’étaient pas toujours encouragées ou bien reçues, mais elles étaient permises. Cette permission, même petite, pour l’interrogation critique était un défi crucial, nous invitant en tant qu’étudiantes à penser sérieusement à la pédagogie en rapport avec la pratique de la liberté. Quand je fis face à la première classe de licence à laquelle j’enseignais, je me basai sur celles qui avaient été mes enseignantes à l’école élémentaire, sur le travail de Freire, et sur la pensée féministe de la pédagogie radicale. Je brûlais d’envie de créer une façon d’enseigner différente de celle dont j’avais fait l’expérience depuis l’école secondaire. Le premier paradigme qui façonna ma pédagogie fut l’idée que la classe doit être un lieu passionnant, jamais ennuyeux. Et si l’ennui venait à prévaloir, alors il fallait mettre en place des stratégies pédagogiques qui s’interposeraient, altéreraient, et même perturberaient l’ambiance. L’idée qu’apprendre devrait être passionnant, et même parfois amusant », fut l’objet de discussions critiques parmi les éducateurrices s’intéressant aux pratiques pédagogiques en élémentaire et parfois même au lycée. Mais il me semblait n’y avoir aucun intérêt, que ce soit parmi les pédagogues traditionnels ou radicaux, pour le rôle de la joie et du plaisir dans l’enseignement supérieur. L’excitation pour l’enseignement supérieur était vue comme une perturbation potentielle de l’esprit sérieux, considéré comme fondamental au processus d’apprentissage. Entrer dans une salle de cours à l’Université avec le désir de provoquer l’excitation était une transgression. Non seulement cela exigeait un déplacement au-delà des limites admises, mais cette excitation ne pouvait être générée sans une reconnaissance totale du fait qu’il ne pouvait pas y avoir de principes absolus régissant les pratiques d’enseignement. Ces principes devaient être souples, et devaient permettre des changements spontanés de direction. Je devais voir les étudiant es dans leur singularité j’utilisai alors les méthodes qu’employaient mes enseignantes d’élémentaire pour nous connaître, et interagir avec les jeunes selon leurs besoins Freire se révéla alors très utile. La réflexion critique sur mon expérience comme étudiante dans des classes sans joie me permit non seulement d’imaginer que des cours pouvaient être passionnants, mais que cette excitation pouvait coexister, et même stimuler, un engagement intellectuel ou universitaire sérieux. Mais s’enthousiasmer pour des idées ne suffit pas à créer un processus d’apprentissage passionnant. Notre aptitude, en tant que communauté dans une salle de classe, à générer de l’enthousiasme est profondément affectée par notre intérêt les unes pour les autres, pour l’écoute de la voix des autres, pour la reconnaissance de la présence des autres. Puisque la grande majorité des étudiantes apprennent par des pratiques éducatives conservatrices et traditionnelles, et ne se soucient que de la présence de leur enseignante, une pédagogie radicale doit insister sur la reconnaissance de la présence de toustes. Cette insistance ne peut pas être simplement affirmée. Elle doit être démontrée par des pratiques pédagogiques. Pour commencer, le ou la professeure doit sincèrement valoriser la présence de chacun e. Il doit y avoir une reconnaissance continue que tout le monde influence la dynamique de la classe, que tout le monde contribue. Ces contributions constituent des ressources. Lorsqu’elles sont utilisées de façon constructive, elles augmentent la capacité d’une classe à se transformer en communauté d’apprentissage ouverte. Avant que ce processus puisse commencer, il faut souvent déconstruire la notion traditionnelle que seule le ou la professeure est responsable des dynamiques dans la salle de classe. Cette responsabilité est liée au statut. En effet, le ou la professeure sera toujours tenue plus responsable, car les grandes structures institutionnelles s’assureront toujours que ce qui se passe en cours est sa responsabilité. Il est rare qu’une enseignante, même très éloquente, puisse générer par ses actions suffisamment d’excitation pour créer en conséquence une classe passionnante. Cette excitation ne peut être que la conséquence d’un effort collectif. Voir la salle de classe elle-même comme un espace commun augmente la possibilité d’un effort collectif pour créer et maintenir une communauté d’apprentissage. Il y eut un semestre où j’avais une classe très difficile, qui échoua complètement sur le plan collectif. Pendant tout ce semestre, j’étais convaincue que l’écueil principal qui empêchait le développement d’une communauté d’apprentissage était l’heure de ce cours, qui se tenait tôt le matin, avant neuf heures. Chaque fois, entre un tiers et la moitié de la classe n’était jamais complètement réveillée. Ce désavantage, couplé à des tensions de différences », était impossible à surmonter. De temps en temps nous avions une session passionnante, mais c’était majoritairement un cours ennuyeux. Je finis par détester ce cours au point de développer une peur panique de ne pas me réveiller pour m’y rendre ; la veille au soir – malgré des alarmes et la connaissance empirique que je n’avais jamais oublié d’aller en classe – je ne pouvais pas dormir. Mais plutôt que d’arriver endormie, j’arrivais tendue, pleine d’une énergie que peu d’étudiantes me renvoyaient. Les horaires n’étaient qu’un des facteurs qui empêchèrent ce groupe de devenir une communauté d’apprentissage. Pour des raisons que je ne peux pas m’expliquer, il était plein d’étudiantes résistantes » qui ne voulaient pas apprendre de nouveaux processus d’apprentissage, qui ne voulaient pas être dans une classe qui différait de la norme d’une quelconque façon. Pour ces étudiantes, enfreindre les règles était effrayant. Bien qu’iels n’aient pas été la majorité, leur esprit de résistance rigide paraissait toujours plus puissant que n’importe quel désir d’ouverture intellectuelle, ou de plaisir d’apprendre. Cette classe fut celle qui me convainquit le plus d’abandonner la conviction qu’une enseignante pouvait, par sa seule force de volonté, et son désir, faire d’un cours une communauté excitée d’apprendre. Avant cette expérience, je pensais qu’Apprendre à transgresser serait un livre d’essais s’adressant surtout aux enseignantes. Lorsque le semestre se termina, je commençai à écrire avec la perspective de parler à la fois aux étudiantes et aux enseignantes. Le champ intellectuel de la pédagogie critique ou de la pédagogie féministe continue d’être principalement un discours tenu par des hommes et femmes blanc hes. Même Freire, en parlant avec moi, mais aussi dans une majorité de ses écrits, a toujours reconnu qu’il incarne une masculinité blanche, particulièrement dans ce pays, les États-Unis. Mais le travail de divers es penseur euses sur la pédagogie radicale et j’utilise ce terme pour inclure des perspectives critiques ou féministes a, ces dernières années, réellement incorporé une reconnaissance des différences – celles déterminées par la classe, la race, les pratiques sexuelles, la nationalité, etc. Pourtant ce mouvement en avant ne semble pas coïncider avec une augmentation du nombre de voix noires et non blanches joignant ces discussions sur les pratiques pédagogiques radicales. Mes pratiques éducatives ont émergé d’un jeu entre les pédagogies anticoloniales, critiques et féministes, qui se sont éclairées mutuellement. Ce mélange complexe et unique de perspectives multiples a été un point de départ captivant et puissant pour travailler. En dépassant les frontières, ce mélange m’a permis d’imaginer et de mettre en œuvre des pratiques pédagogiques qui confrontent à la fois le souci d’interroger dans les programmes des biais renforçant des systèmes de domination comme le racisme et le sexisme, tout en fournissant simultanément de nouvelles propositions pour enseigner à des groupes différents d’étudiantes. Je voudrais partager dans ce livre mes conclusions, mes stratégies, et mes réflexions critiques sur la pratique de la pédagogie. Je souhaite que ces essais constituent une intervention – qu’ils fassent barrage à la dévaluation de l’enseignement, même lorsqu’ils se soucient d’un besoin urgent de changement dans les pratiques enseignantes. Ils sont censés servir de commentaire constructif. Optimistes, exubérants, ils véhiculent le plaisir et la joie que j’éprouve quand j’enseigne ; ces essais sont une célébration ! Ils insistent sur le plaisir d’enseigner comme acte de résistance et un barrage à l’ennui écrasant, le désintérêt, et l’apathie que si souvent les enseignantes et les étudiantes ressentent quant à l’enseignement et à l’apprentissage, quant à leur expérience en cours. Chaque essai traite de thèmes communs qui font et refont surface dans les discussions pédagogiques, offrant des moyens de repenser les pratiques d’enseignement, et offrant des stratégies constructives pour développer l’apprentissage. Écrits séparément, dans une grande variété de contextes, il y a inévitablement des recoupements certaines idées sont répétées, des phrases-clefs utilisées encore et encore. Bien que je partage des stratégies, ces travaux ne proposent pas un modèle ou un plan pour faire de la classe un lieu d’apprentissage passionnant. Prétendre offrir un modèle discréditerait la conviction selon laquelle chaque salle de classe est différente, les stratégies devant constamment être modifiées, inventées, reconceptualisées pour traiter de chaque nouvelle expérience d’enseignement. Enseigner est un acte performatif. C’est cet aspect de notre travail qui offre précisément un espace pour le changement, l’invention, les glissements spontanés, qui peut catalyser les éléments uniques de chaque groupe. Afin d’adopter l’aspect performatif nous sommes contraint es de captiver les publics », de prendre en compte les questions de réciprocité. Les enseignantes ne sont pas des performeur euses au sens traditionnel, c’est-à-dire que notre travail n’est pas censé être un spectacle. Pourtant il doit servir de catalyseur, appelant chacun e à devenir de plus en plus impliquée, à devenir des participant es dynamiques de l’apprentissage. Si nous pouvons accomplir des changements, nous pouvons aussi changer de voix ». Au quotidien, nous nous adressons différemment à des publics divers. Nous communiquons de la façon la plus efficace en choisissant une manière de parler qui est informée par la particularité et la singularité des personnes avec, et à qui nous parlons. Dans cet esprit, ces essais n’emploient pas tous le même ton. Ils reflètent mon effort d’utiliser le langage d’une manière qui s’adapte à des contextes spécifiques, ainsi que mon désir de communiquer avec une audience diversifiée. Afin d’enseigner dans des communautés variées, nos paradigmes doivent se déplacer, mais aussi nos façons de penser, d’écrire ou de parler. La voix engagée ne doit jamais être fixe et absolue mais toujours changeante, évoluant constamment en dialogue avec un monde transcendant. Ces essais reflètent mon expérience de discussions critiques avec des enseignantes, des étudiantes et des personnes venues voir à quoi ressemblaient mes cours. Ces essais constituent un témoignage sur plusieurs plans de l’éducation comme pratique de la liberté. Bien avant que j’ai un public en tant que penseuse ou autrice, j’étais reconnue en cours par les étudiantes – vue par ces jeunes comme une enseignante travaillant dur pour créer une expérience dynamique d’apprentissage pour toustes. Maintenant, je suis davantage connue pour ma pratique intellectuelle insurgée. En effet, le public universitaire que je rencontre à mes conférences est toujours surpris quand je parle de mon expérience intime et profonde de la classe. Ce public était particulièrement surpris quand j’ai dit que je travaillais sur un recueil d’essais sur l’enseignement. Cette surprise est un triste rappel de la façon dont l’enseignement est perçu comme un aspect moins intéressant, moins valorisant du monde universitaire. Pourtant, nous devons remettre en question cette perception si nous voulons satisfaire aux besoins de nos étudiantes, si nous voulons rétablir l’enthousiasme pour des idées et la volonté d’apprendre dans la classe. Nous faisons face à une sérieuse crise de l’éducation. Les étudiantes souvent ne veulent plus apprendre, et les enseignantes ne veulent plus enseigner. Plus que jamais dans l’histoire récente de cette nation, les éducateur trices sont contraints d’affronter les biais qui ont formé les pratiques récentes d’enseignement pour créer de nouveaux moyens de savoir, de nouvelles stratégies pour le partage des connaissances. Nous ne pouvons pas traiter ce problème si les penseureuses progressistes critiques et les critiques de la société considèrent l’enseignement comme ne valant pas le temps qu’on doit lui consacrer. La classe reste le lieu le plus radical de possibilités au sein de l’Université. Pendant des années ce fut un espace où l’éducation a été sapée, à la fois par les enseignantes et les étudiantes, cherchant à l’utiliser pour leurs vues opportunistes, plutôt qu’un lieu pour apprendre. J’ajoute, à travers ces essais, ma voix aux appels collectifs pour le renouvellement et la régénérescence de nos pratiques enseignantes. En exhortant à l’ouverture des esprits et des cœurs, afin que nous puissions en connaître encore plus, et au-delà des limites de ce que nous considérons comme acceptables, afin que nous puissions penser et repenser, créer de nouvelles visions, je célèbre l’enseignement qui favorise la transgression – un mouvement contre et au-delà des limites. C’est un mouvement qui fait de l’éducation une pratique de la liberté.
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Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter, avec l’accord du Staff, une école » en ligne consacré au développement de jeux vidéo GameCodeur Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne gagne rien à présenter cette école » et encore moins si vous souscrivez à un abonnement ! Introduction Qu'est-ce que GameCodeur ? Les inconvénients Est-ce gratuit ? Mais au fait… pourquoi présente-tu cette école » ? Introduction Il y a quelques années, alors que j’ai regardé mon frère jouer à un jeu, j’ai souhaité moi aussi créer mon propre jeu vidéo. En une semaine, j’apprends comment faire, en un mois, mon jeu est terminé. Ça, c’était ma théorie. En pratique, c’est bien plus compliqué. J’avais donc cherché sur internet comment créer son jeu et je suis tombé sur des forums disant qu’il fallait apprendre le langage C. Ce que j’ai fait. Puis, le temps passe, j’apprends plein de choses sans savoir exactement où je vais, j’achète des cours vidéo sur différents sujets du jeu vidéo et je me retrouve à ne pas avoir beaucoup avancé. Aujourd’hui, on peut trouver de nombreux cours vidéo et écrit, gratuits ou payants sur la création de jeux vidéo. Cependant, bien que ces ressources soient très bonnes, on apprend souvent à créer un début de prototype sans vraiment comprendre le but et ce que l’on fait. A la fin du cours, on n’a pas appris grand-chose. J’avais donc abandonné l’idée de créer mes propres jeux. Trouver des ressources claires, faciles et structurées était extrêmement difficile. Il y a quelques jours, j’ai vu une publicité sur mon fil d’actualité Facebook. Une école » pour apprendre à créer des jeux. J’ai cliqué, et je me suis inscrit. Qu'est-ce que GameCodeur ? GameCodeur, c’est une école », comme le nomme son créateur, de jeux vidéo. On y retrouve tout un tas de choses Des cours vidéo Des GameJams privées Des e-books Un tchat avec d’autres élèves Et bien d’autres choses encore Les cours sont en fait des ateliers. Ils se veulent très facile à suivre, même pour celles et ceux qui n’ont jamais programmé avant. Pour commencer, on apprend le langage Lua. C’est un choix assez judicieux car il permet d’apprendre les bases de la programmation très facilement et avec Love2D, on peut déjà commencer à apprendre à faire des jeux assez complets. Pour débuter, on apprend donc ce que sont les variables, les fonctions, les boucles et tout ce qui va avec de manière très simple. De mon côté, je connaissais déjà tout ça. Par la suite, on a plusieurs cours où on passe à la pratique en créant un prototype. Alors là, le professeur le dit clairement, ce qui est important ce n’est pas le rendu final qui lui est souvent très bof mais l’algorithme qu’il y a derrière. En effet, on apprend plusieurs algorithmes La génération procédurale, l’intelligence artificielle, la vélocité, les rebonds, … Dans le cours Lua, on apprend non seulement à programmer dans ce langage, mais on apprend surtout beaucoup de théorie qui peuvent être réutilisées dans tous les autres langages. Après un premier cours Lua bien complet, on passe au C et la Programmation Orienté Objet ou peut s’initier à la 3D. Je ne peux pas juger ce cours, car j’en suis qu’à la fin du cours sur Lua. Il y a bien sûr d’autres cours Le réseau, le C++ en cours d’écriture, Unity3D, les bases du graphisme, et le Web développer des jeux en JavaScript. En plus des cours il y a des GameJams privées. Le professeur propose régulièrement un thème sur lequel on doit créer un jeu et le présenter aux autres élèves. Si vous êtes membre premium, vous aurez aussi accès à un PDF pour préparer au mieux ce petit concours et apprendre encore plus de choses et plus de théories. Pour finir, vous avez aussi des e-books qui contiennent plusieurs choses à apprendre pour créer un type de jeu en particulier. Encore une fois, le but ici n’est pas de créer un jeu de tel type, mais bien d’apprendre la théorie qui se cache derrière. Au final, les cours sont très simples à suivre, ils ne sont pas trop longs, et ils sont bien pensés. Les inconvénients Alors je ne suis qu’au début de ma formation et je n’ai donc pas trouvé grand-chose. Cependant, un point assez négatif, c’est la taille des vidéos. Elles sont toutes petites sur le site, on est donc obligé de les mettre en plein écran pour voir ce qu’il s’y passe. Cependant, si vous n’avez qu’un seul écran comme moi, c’est assez pénible de devoir mettre en pause la vidéo, la réduire, refaire la même chose que le professeur et rouvrir la vidéo. Un autre point à noter, c’est que le parcours est assez difficile à comprendre au départ, et le site n’est pas très intuitif. J’ai encore du mal à trouver ce que je veux. Dernier point, qui n’est pas vraiment un inconvénient mais c’est à savoir Ne vous attendez pas à pouvoir créer un clone de The Witcher à la fin de la formation. C’est vraiment un bon point de départ qui vous permettra de vous débrouillez seul par la suite, mais ce n’est en aucun cas une formation complète comme dans une vraie école. Est-ce gratuit ? Malheureusement, non, ce n’est pas gratuit. Vous avez une période d’essai d’un mois, puis vous devrez prendre un abonnement premium à 19 euros par mois. Vous pouvez aussi prendre un abonnement premium pro à vie mais il coûte assez cher plusieurs centaines d’euros. En revanche, il vous permet d’accéder aux e-books premium gratuitement, alors que vous devrez les acheter à l’unité si vous êtes premium normal ». Mais au fait… pourquoi présente-tu cette école » ? Si je vous en parle aujourd’hui, ce n’est pas pour faire une simple publicité. Comme je l’ai dit au début, je ne gagne absolument rien à vous en parler. Le créateur de ce site n’est même pas au courant. Cependant, je trouve que cette formation est vraiment intéressante et elle donne un très bon point de départ pour pouvoir aller plus loin par la suite. Si je vous la présente, c’est parce que j’aurais aimé découvrir ce genre de formation plus tôt, et je voulais donc que les personnes souhaitant se lancer dans le développement de jeu puisse gagner du temps. Je trouvais cela égoïste de garder ça pour moi. Je vous le partage donc. Je n’en suis qu’au début de la formation, mais j’ai un premier avis très positif. Cependant, j’aurais aimé avoir vos retours si vous avez déjà suivi cette formation. Cela pourrait aider les autres agrumes à se faire une idée peut être plus précise avec des avis différents. Je vous remercie d’avoir lu ce cours billet, et n’hésitez pas si vous avez des questions. J’essayerais d’y répondre du mieux que je peux. Bon apprentissage ! 13 commentaires Je me disais que ton billet était sympa, et que même si je ne cherchais pas du tout de formation de ce genre, j’irais voir pour avoir plus d’information. Mais je tombe sur Ah, c’est sûrement que j’ai mis la mauvaise URL et je n’ai pas ajouté le HTTPS devant. Je modifie ça. Edit Done ! j’avais mit http et non https pay2learn Je suis allé voir un cour marqué "Gratuit" dans la liste. Sur la page du cours, je me retrouve avec un message "Vous devez être premium"… J’ai quelques doutes pour cette application. Oui, la formation est payante en réalité. Certain cours sont quand même accessible, mais il y en à très peu. Il devrait dévoiler leurs intros pour qu’on puisse se faire un avis Si ça t’intéresse, tu peux avoir des extraits des ateliers sur sa chaîne YouTube voir cette Playlist. Mais oui, effectivement, il faut obligatoirement prendre un abonnement pour se faire une idée… après, le premier mois est à 1€. Je me rappelle avoir eu le même cheminement quand j’ai repris sérieusement la musique il y a quelques années Des tetrachiées de ressources gratuites sur le net, de niveau et de qualité variable, On est paumé sans savoir où aller, alors on butine et on n’avance pas, Soudain une école payante en ligne sauvage apparaît, et elle donne envie, J’ai même échangé quelques mails avec son créateur, dont je trouvais la pédagogie vraiment super, … mais à la place j’ai finalement pris des vrais cours avec un prof en chair et en os et je ne regrette pas du tout, même si ça coûte 10 fois plus cher !. Après plusieurs années, je me rends compte que ce que ces "écoles en ligne", et même les écoles en général apportent vraiment, c’est une structure, avec des cours pré-digérés et ordonnés, accompagnés d’ateliers et d’un suivi personnalisé le contenu de leurs cours est déjà disponible gratuitement en plusieurs milliers de déclinaisons et d’approches sur le net, mais ce contenu ne sert à rien, mais vraiment rien du tout sans le cadre d’une école / d’un prof qui nous guide. Du coup je suis mitigé je crois que si je voulais me mettre au gamedev et c’est une idée qui m’intéresse dans l’absolu, je rencontrerais le même problème qu’avec le jazz, et malheureusement je suis persuadé que ce site ne m’aiderait pas parce que je sais déjà programmer et mener des projets de développement, et que je voudrais plutôt me pencher sur les problématiques qui sont vraiment caractéristiques du développement de jeux le pattern ECS, ces choses-là. Néanmoins, je suis tout autant convaincu que ce genre de site peut aider des débutants complets qui savent déjà qu’ils veulent faire des jeux à mettre le pied à l’étrier. I was a llama before it was cool Après plusieurs années, je me rends compte que ce que ces "écoles en ligne", et même les écoles en général apportent vraiment, c’est une structure, avec des cours pré-digérés et ordonnés, accompagnés d’ateliers et d’un suivi personnalisé le contenu de leurs cours est déjà disponible gratuitement en plusieurs milliers de déclinaisons et d’approches sur le net, mais ce contenu ne sert à rien, mais vraiment rien du tout sans le cadre d’une école / d’un prof qui nous guide. Je rebondis sur cette idée, pour un hors-sujet complet mes excuses au créateur du billet. Est-ce que les parcours dont on parle depuis super longtemps sur ZdS rempliraient ce rôle selon toi ? Faudrait-il quelque chose de côté plus cadré ? Il manquerait une partie tutorat, qui a aussi longtemps été discutée ici. Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une. Attribué à Jean-Bertrand Pontalis … mais à la place j’ai finalement pris des vrais cours avec un prof en chair et en os et je ne regrette pas du tout, même si ça coûte 10 fois plus cher !. C’est vrai qu’avoir un professeur reste le mieux. Cependant, le prix n’est clairement pas le même et, même si ça restera toujours un bon investissement, on ne peut pas toujours se permettre de payer 20€ de l’heure. Après plusieurs années, je me rends compte que ce que ces "écoles en ligne", et même les écoles en général apportent vraiment, c’est une structure, avec des cours pré-digérés et ordonnés, accompagnés d’ateliers et d’un suivi personnalisé le contenu de leurs cours est déjà disponible gratuitement en plusieurs milliers de déclinaisons et d’approches sur le net, mais ce contenu ne sert à rien, mais vraiment rien du tout sans le cadre d’une école / d’un prof qui nous guide. En effet, ce qui est présent sur cette école que je présente n’est pas un contenu unique. On peut trouver 20 fois chacune des vidéos sur d’autres sites. Cependant, ici on à une vraie structure, avec tout rassemblé au même endroit, avec un professeur disponible pour nous et des forums. En réalité, il ne faut pas voir cette école ou ce genre d’école, par forcément celle-ci en particulier comme des vidéos payantes, mais comme une structure, un guide et un suivis payant. C’est assez cher de payer pour ça, mais cela peut nous faire gagner du temps. Bien sûr, si on le souhaite, on peut apprendre tout ceci de manière totalement gratuite, mais cela nous prendra plus de temps. Du coup je suis mitigé je crois que si je voulais me mettre au gamedev et c’est une idée qui m’intéresse dans l’absolu, je rencontrerais le même problème qu’avec le jazz, et malheureusement je suis persuadé que ce site ne m’aiderait pas parce que je sais déjà programmer et mener des projets de développement, et que je voudrais plutôt me pencher sur les problématiques qui sont vraiment caractéristiques du développement de jeux le pattern ECS, ces choses-là. Tu apprend dans cette école tout ce qui est base du dev variables, fonctions, boucles, etc. J’ai regardé ce chapitre pour voir la qualité qui était plutôt bonne mais je connaissait tout ça aussi. Par contre, on peut apprendre plein d’algo différents propre au jeux vidéo génération procédurale, IA, et d’autres encore. Encore une fois, ces algorithme, on peut les apprendre gratuitement et les apprendre quand on à besoin. Là, on à simplement une structure et des exercices pratiques. Néanmoins, je suis tout autant convaincu que ce genre de site peut aider des débutants complets qui savent déjà qu’ils veulent faire des jeux à mettre le pied à l’étrier. nohar Exactement ! Pour les personnes un peu plus avancé par contre, ce n’est clairement pas une bonne option de partir sur cette école peut être que d’autre sont bien mieux. Sinon, pourrait-tu me dire où tu as trouvé ton professeur de musique ? Tu as un site en particulier à me conseiller ? C’est assez cher de payer pour ça, mais cela peut nous faire gagner du temps. Bien sûr, si on le souhaite, on peut apprendre tout ceci de manière totalement gratuite, mais cela nous prendra plus de temps. Attention, je ne crois pas que ce soit automatiquement une réalité. C’est d’ailleurs un des enjeux de ZdS de se mettre à proposer ce genre de structure et de tutorat comme dit plus haut. Cela dit, à l’heure actuelle, il est juste normal que des profs se fassent payer leurs services en ligne. Payer un prof, c’est pas payer les connaissances, mais un apprentissage. Sinon, pourrait-tu me dire où tu as trouvé ton professeur de musique ? Tu as un site en particulier à me conseiller ? C’est une école associative à Paris Le projet musical. I was a llama before it was cool En ce qui me concerne, je vois tout ça comme un échec pour des structures comme feu le site du zéro - où j’ai appris les bases pour me lancer dans le développement de jeux vidéo il y a plus d’une décennie de ça, en lisant les cours de gens passionnés qui avaient partagé - et dans une moindre mesure pour ZdS, parce que la masse critique n’est pas là pour produire l’immense série de cours de programmation, modélisation, level design et gamedev qu’on a pu avoir sur le SdZ. Je rejoins nohar le fil conducteur du gros tutoriel qui donne les bonnes pistes, c’est ça qui manque généralement à toutes les ressources sur le net. C’est donc aussi ce qu’il faut faire - mais il faut évidemment avoir le courage de passer un an ou deux à écrire un tel cours. Le mieux, pour se lancer dans le jeu vidéo en particulier, c’est encore de partir sur un des deux géants du domaine et de trouver une série de cours, soit sur Youtube, soit sur Udemy, pour apprendre toutes les bases. Une fois qu’on a les clefs, tout le monde peut apprendre tout seul. Encore faut-il savoir où chercher. Salut, je vois que quelques personnes ont envie d’apprendre à programmer eux-mêmes leurs jeux vidéos, et je me questionne car ce sont des personnes qui pourtant savent très bien programmer, alors je ne comprend pas Moi je suis plutôt débutant dans la programmation, car même si j’en ai fait avant, et depuis longtemps, je n’ai jamais cherché ou eu l’occasion, un but etc d’aller plus loin et devenir bon, jusqu’à maintenant, car c’est maintenant que j’ai envie d’aller dans ce sens. Malgré cela je sais très bien comment on programme un jeu, et tout ce qu’il y a à faire et concevoir pour avoir un bon jeu, malgré que je ne sois pas pro en programmation, et voir vos posts me donne envie de faire un tuto pour expliquer comment on crée un jeu vidéo, mais si je le fais ce sera plutôt du pseudo code qu’il faudra transformer en vrai code. Ou bien attendre que je me perfectionne en programmation En se partageant le savoir ne se divise pas, il se multiplie []___ ___ .. \ / . Connectez-vous pour pouvoir poster un message. Connexion Pas encore membre ? Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité. Créer un compte
2 réflexions sur “Un site pour apprendre à écrire CP/CE1” Saidj11 avril 2020 à 15 h 27 minPermalien Très intéressant. Merci. Répondre Mourad11 avril 2020 à 19 h 29 minPermalien C’est très intéressant…tout nos remerciements Répondre Laisser un commentaire Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Commentaire Nom E-mail Site web Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par e-mail. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
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