apprend a ecrire ou apprend a te taire

Doncwai, commencez par le DEBUT écrire un livre ça s'apprend, ça prend des années et c'est un VRAI métier. On ce lève pas un matin dans le but de sortir un best seller. On ce lève pas un matin dans le but de sortir un best seller. ElenaTshibanda Apprend à te taire . 24 Aug 2021 Quand tu n’as rien à dire, apprend à te taire », cette phrase de l’avocat de la partie civile, résume à elle seule les hostilités des avocats lors de l’acte 8 du procès de Karim Laméthode Fred Godefroy est une formation complète pour apprendre à écrire des romans ou améliorer votre art de la narration, publier des best-sellers dans votre genre et devenir un auteur à succès. Elle s'adresse : - aux auteurs novices qui ne connaissent pas encore les structures narratives ou les maîtrisent mal. Cettephrase de la partie civile, résume à elle seule les hostilités des avocats lors de l'acte huit (8) du procès de Karim Wade qui se poursuit. Pire Meilleur Site De Rencontre Pour Ado. Accueil Jeux éducatifs J'apprends à écrire Chargement en cours... Le produit sous toutes ses coutures RACONTE MOI UNE HISTOIREJ'apprends à écrire de Clementoni est un jeu éducatif simple et divertissant qui enseigne aux enfants comment écrire leurs premières lettres et leurs premiers mots en utilisant les ardoises effaçables et les feutres. Les ardoises effaçables permettent aux enfants de s'entraîner indéfiniment et ainsi d'améliorer leur écriture en se perfectionnant par la pratique. Votre enfant découvrira l'écriture de façon amusante et progressive. CARACTÉRISTIQUES = = = = RÉFÉRENCES CODE INTERNE 852608 CODE EAN 8005125523610 RÉFÉRENCE FABRICANT 52361 Ce que vous allez apprendre dans cet article Quelles sont les répé­ti­tions malvenuesPourquoi vou­loir les chasser5 outils logiciels Les répé­ti­tions sont une des bêtes noires de l’é­cri­vain. Voici quelques outils logi­ciels pour vous aider à les chas­ser lors de vos séances de cor­rec­tion de texte. On vous l’a dit, réitéré et redit, et pour­tant vous en met­tez encore dans tous vos manus­crits des répé­ti­tions. La répé­ti­tion, incon­grue comme un pet au beau milieu du Lac des Cygnes, est sou­vent invo­lon­taire et désa­gréable. Elle a le don de dis­si­per illico toute illu­sion roma­nesque. Ne lais­sez pas à votre éven­tuel édi­teur le tra­vail de toi­let­tage du livre !Typologie, et petite revue de l’arsenal répressif. Répétez, répétez, il en restera toujours quelque chose, quelque chose… les répé­ti­tions de pre­mier jet » vous en ferez sûre­ment. Le phé­no­mène se pro­duit lorsque vous écri­vez, que ça vient bien », et que vous n’avez pas le temps de vous attar­der à des brou­tilles comme le choix d’un mot. Il se ren­contre sou­vent dans la dési­gna­tion d’un per­son­nage on ne peut pas tous les appe­ler tout le temps par leur pré­nom, n’est-ce pas ? Mais l’homme » ou la jeune femme » finissent eux aussi, à la longue, par s’ tour­nures favo­rites on peut les rap­pro­cher des dar­lings », tels que théo­ri­sés par cette chère Syven. Il s’agit de tour­nures qu’on adore et qu’on met à toutes les sauces. Par exemple, tiens, chez moi… Eh bien trou­vez-les ! Repérez les tour­nures que moi-même, je vous res­sers sans arrêt ! Combien de fois je te l’ai dit, Jean-Edern ? » la pau­vreté de lan­gage là, il s’agit sou­vent d’une pos­ture. Vous recher­chez le style dépouillé, simple. Mais le dépouille­ment n’est pas la pau­vreté. On peut être simple sans indi­gence. N’excusez jamais une répé­ti­tion sous pré­texte d’idéologie lit­té­raire. Le lec­teur lambda, lui, ne vous excu­sera asso­nances Pas de pitié ! ! ! La langue fran­çaise offre des sono­ri­tés extrê­me­ment variées. Un de ceux qui l’ont le mieux com­pris, d’après moi, est Charles Baudelaire Bientôt nous plon­ge­rons dans les froides ténèbres ;Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !J’entends déjà tom­ber avec des chocs funèbresLe bois reten­tis­sant sur le pavé des cours. Cet art de la varia­tion des sono­ri­tés est abso­lu­ment magistral. Hélas, la langue a aussi ses fai­blesses. Il est, notam­ment, très facile de mul­ti­plier les asso­nances en é ». Le jeune auteur qui vient de finir un texte et, le reli­sant, relève des lita­nies de “é”, se sent gon­flé de fierté il a fait de la poé­sie sans le savoir. Sauf qu’il ne s’agit pas en l’occurrence de poé­sie, mais d’incontinence, et que l’on ne fait jamais de poé­sie sans le savoir. [1] D’autres répé­ti­tions lin­guis­tiques » sont à ban­nir en fran­çais, et entre autres les com­po­sés de faire », pas­ser », dire »… ; les adverbes en ‑ment » ; les sub­stan­tifs en ‑tion » ; les com­po­sés de jour » etc… Mais com­ment faire la chasse, dans son pro­jet de livre, à ces mau­dites redondances ? Word ou autre trai­te­ment de texte il s’agit de l’outil le plus immé­diat. Vous êtes sous Word. Vous écri­vez en rythme de croi­sière, ou vous reli­sez, pépère, un texte bien mûr, qui date d’une semaine ou deux. Et là, hor­reur et putré­fac­tion ! Voilà une tour­nure qui vous a un air de déjà-vu ! La réac­tion est simple sélec­tion­nez le texte incri­miné, CTRL C copier, CTRL F ouvrir l’outil de recherche, CTRL V col­ler dans le champ de recherche, et en avant ! Word saura vous trou­ver la redite où qu’elle se cache ; atten­tion, soyez pré­cis si vous recher­chez un verbe répété, n’entrez que les carac­tères dont vous êtes sûr racine verbale.Repetition Detector ce logi­ciel de détec­tion très sympa et free­ware exa­mine votre texte et place en sur­brillance les jeux de répé­ti­tions. Vous pou­vez confi­gu­rer sa “sen­si­bi­lité”. Il repère aussi les décli­nai­sons d’un même mot. Attention, nour­ris­sez-le avec du fichier txt. Lorsque je l’ai testé, sa mémoire était limi­tée, il fal­lait donc sau­cis­son­ner les textes les plus gros. Il paraît que ce défaut a été article à la mou­li­nette hor­mis les pré­sents résul­tats ! les mots les plus cou­rants sont “texte” 6, “langue” 6, “répé­ti­tions” 5, “peut” 5, “tour­nures” 4, “mots” 4, “page” 3. Pour cer­tains, la fré­quence s’explique par le thème de l’article. Pour d’autres, comme la récur­rence du verbe “pou­voir”, elle est plus gênante. Un indice de tic d’écriture, peut-être ?le Répétoscope Un outil en ligne pour une véri­fi­ca­tion limi­tée à 20 000 carac­tères. La page du répé­to­scope sur une très bonne ini­tia­tive, qui vous donne tout un tas de sta­tis­tiques sur votre texte, en plus des mots les plus fré­quents. Destiné aux web­mas­ters, il pourra vous rendre des ser­vices à vous aussi, écri­vain. Petit doute, est-il aussi effi­cace avec la langue fran­çaise qu’avec la langue anglaise ? Trouver article à la mou­li­nette hor­mis les pré­sents résul­tats ! 336 mots dif­fé­rents sur 416, soit un fac­teur de com­plexité de 80,8 % ? ; indice de lisi­bi­lité 5,9 échelle 6 facile, 20 dif­fi­cile Waouh ! ; autre indice de lisi­bi­lité 60,5 100 facile, 20 dif­fi­cile, opti­mal 60–70 Youpi ! ! ; mots les plus fré­quents “langue” 6, “texte” 6, “répé­ti­tions” 5, “tour­nures” 4, “agit” 4, “mots” 4, “poé­sie” 3 on constate que le tiercé n’est pas le même que plus haut, ce que je trouve assez gênant ; la solu­tion est donc dans la com­bi­nai­son des outilsla méthode du doc­teur Logue. Évidemment, elle néces­site une grande pièce dépour­vue de meubles. Mais si vous la sui­vez avec sérieux, elle vous conduira aux plus hautes destinées Le phé­no­mène de la répé­ti­tion nous en apprend beau­coup sur nous-mêmes et sur notre langue. Cette langue, qui peut être somp­tueu­se­ment employée par les écri­vains, ne saura que vous conduire à la pla­ti­tude si vous ne la contrô­lez pas. Et quant à vos tour­nures favo­rites, à vos mots-fétiches, ceux que vous res­ser­vez à votre lec­teur en toute occa­sion, tra­quez-les, flan­quez-les à la cor­beille, mais regar­dez-les en face, aussi ces mots, ce sont de petites obses­sions. Pourquoi eux ? Pourquoi vous ? L’écriture nous en apprend avant tout sur nous-mêmes. Ne refu­sez pas ces miettes de connaissance. Et toi, obs­tiné inter­naute, où en es-tu avec les répétitions ? [1] Dans la pièce de Molière que tout le monde prend tou­jours à témoin, cette for­mule, vous faites ceci cela sans le savoir » est, on l’oublie un peu, de la pure flatterie. Intro­duc­tion du livre Les semaines qui pré­cé­dèrent la déci­sion du dépar­te­ment d’anglais de l’université d’Oberlin de m’accorder ou non un poste per­ma­nent, j’étais han­tée par des rêves où je fuyais, où je dis­pa­rais­sais et même où je mou­rais. Ces rêves n’étaient pas une réponse à la peur de ne pas être titu­la­ri­sée, mais au contraire à celle de l’être 1. J’avais peur d’être enfer­mée dans le monde uni­ver­si­taire pour toujours. Ain­si, au lieu d’être folle de joie d’être titu­la­ri­sée, je tom­bai dans une dépres­sion pro­fonde et mor­ti­fère. J’aurais dû, selon mon entou­rage, être sou­la­gée, ravie, fière, et je me sen­tais cou­pable2 » de ce que je res­sen­tais vrai­ment », et de ne pou­voir le par­ta­ger avec per­sonne. Mon par­cours de confé­rences m’emmena sous le soleil de Cali­for­nie, dans le monde New Age de la mai­son de ma sœur à Lagu­na Beach, où je pus me repo­ser un mois. Lorsque j’évoquais mon res­sen­ti à ma sœur elle est thé­ra­peute, elle m’assura qu’il était entiè­re­ment jus­ti­fié puisque, me dit-elle Tu n’as jamais vou­lu ensei­gner. Depuis que tu es toute petite, tu as tou­jours vou­lu écrire. » Elle avait rai­son. Tout le monde avait tou­jours pen­sé que je devien­drais ensei­gnante. Dans le Sud ségré­gué des États-Unis, les jeunes filles noires des milieux ouvriers avaient trois choix de car­rière. Nous pou­vions nous marier. Nous pou­vions tra­vailler comme domes­tiques. Nous pou­vions deve­nir ins­ti­tu­trices. Et puisque, selon le sexisme de l’époque, les hommes ne dési­raient pas vrai­ment les femmes intel­li­gentes », il était enten­du que d’éventuels signes d’intelligence scel­laient un des­tin. Dès l’école élé­men­taire, j’étais vouée à deve­nir institutrice. Mais le rêve de deve­nir autrice exis­tait tou­jours en moi. Depuis l’enfance, j’étais convain­cue que j’enseignerais et que j’écrirais. L’écriture serait mon tra­vail impor­tant, alors qu’enseigner serait le tra­vail » pas-si-important-dont‑j’aurais-besoin-pour-vivre. Écrire, j’en étais alors convain­cue, rele­vait du désir pri­vé et de la gloire per­son­nelle, mais ensei­gner avait à voir avec le ser­vice public, avec le fait de redon­ner à la com­mu­nau­té. Pour les Afro-Américaines ensei­gner – édu­quer – était fon­da­men­ta­le­ment poli­tique, parce qu’ancré dans la lutte anti­ra­ciste. Ain­si, les écoles élé­men­taires que je fré­quen­tais, réser­vées aux Noires, devinrent les lieux où je décou­vrais l’apprentissage comme une révolution. Presque toustes3 nos enseignantes au lycée Boo­ker T. Washing­ton étaient des femmes noires. Elles étaient dévouées et cher­chaient à ‑nour­rir notre intel­lect de manière à ce que nous puis­sions deve­nir des éru­dit es, des intellectuelles, et des travailleureuses culturelles – des Afro-Américaines uti­li­sant notre esprit ». Nous apprîmes tôt que notre dévoue­ment à l’apprentissage, à la vie de l’esprit, était un acte contre-hégé­mo­nique, une manière fon­da­men­tale de résis­ter à toute stra­té­gie de colo­ni­sa­tion raciste blanche. Bien qu’elles n’aient jamais défi­ni ou énon­cé ces pra­tiques en termes théo­riques, nos enseignantes pra­ti­quaient une péda­go­gie révo­lu­tion­naire de résis­tance, pro­fon­dé­ment anti­co­lo­niale. Au sein de ces écoles ségré­guées, les élèves noires considérées exceptionelles, douées, rece­vaient une atten­tion par­ti­cu­lière. Les enseignantes tra­vaillaient avec et pour nous pour s’assurer que nous rem­pli­rions notre des­tin intel­lec­tuel, encou­ra­geant ain­si la race noire. Iels4 étaient investies d’une mission. Afin de rem­plir cette mis­sion, mes ins­ti­tu­trices s’assuraient de savoir » qui nous étions. Elles connais­saient nos parents, notre sta­tut éco­no­mique, notre lieu de culte, à quoi res­sem­blaient nos mai­sons, et com­ment nous étions traitées par nos familles. Je suis allée à l’école à un moment his­to­rique, où j’apprenais d’enseignantes qui avaient aus­si ensei­gné à ma mère, ses sœurs et ses frères. Mes efforts et mon apti­tude à apprendre étaient tou­jours contex­tua­li­sés dans le cadre de l’expérience de géné­ra­tions de ma famille qui m’ont pré­cé­dées. Cer­tains com­por­te­ments, gestes, ou façons d’être étaient retrouvés. Aller à l’école était une joie pure. J’adorais être élève. J’adorais apprendre. L’école était un lieu d’extase – de plai­sir et de dan­ger. Être chan­gée par des idées était un plai­sir abso­lu. Mais apprendre des idées qui allaient à l’encontre des valeurs et des croyances apprises à la mai­son était un risque, et nous met­tait en dan­ger. La mai­son était le lieu où je devais me confor­mer à l’image, défi­nie par d’autres, de ce que j’étais cen­sée être. L’école était l’endroit où je pou­vais oublier cette image et, grâce aux idées, me réinventer. L’école chan­gea caté­go­ri­que­ment avec l’intégration raciale. Le zèle mes­sia­nique de trans­for­mer nos esprits et nos êtres, qui avait carac­té­ri­sé nos enseignantes et leurs pra­tiques péda­go­giques dans nos écoles noires, avait dis­pa­ru. Désor­mais la connais­sance n’était plus que de l’information. Elle n’avait aucun lien avec notre façon de vivre, de nous com­por­ter. Elle n’était plus connec­tée à la lutte anti­ra­ciste. Expédiées en bus vers les écoles blanches, nous apprîmes rapi­de­ment qu’on atten­dait de nous l’obéissance, et non une volon­té zélée d’apprendre. Une trop grande soif d’apprendre était aisé­ment per­çue comme une menace à l’autorité blanche. Quand nous avons fait nos débuts dans les écoles racistes, désé­gré­guées et blanches, nous avons aban­don­né un monde où les enseignantes étaient convain­cu es qu’éduquer des enfants noires cor­rec­te­ment deman­de­rait un enga­ge­ment poli­tique. Les cours que nous sui­vions étaient désor­mais don­nés par des enseignantes blanches, et ren­for­çaient des sté­réo­types racistes. Pour nous autres enfants noires, l’éducation n’était plus la pra­tique de la liber­té. En réa­li­sant ceci, j’ai per­du mon amour de l’école. La salle de classe n’était plus un lieu de plai­sir ou d’extase. C’était tou­jours un lieu poli­tique, puisque nous devions nous battre contre les pré­sup­po­sés racistes que nous étions géné­ti­que­ment infé­rieur es, moins aptes que les Blanches, ou même car­ré­ment inca­pables d’apprendre. Et pour­tant, ces poli­tiques n’étaient plus contre-hégé­mo­niques ; nous ne fai­sions que réagir et répondre aux Blanches. Ce pas­sage d’une école exclu­si­ve­ment noire, ado­rée, à une école blanche où les Noires étaient tou­jours vues comme des intruses, comme n’ayant pas vrai­ment leur place, m’apprit la dif­fé­rence entre une édu­ca­tion comme pra­tique de la liber­té et une édu­ca­tion des­ti­née seule­ment à ren­for­cer un sys­tème de domi­na­tion. Par­fois une enseignante blanche résis­tait, refu­sait que des biais racistes déter­minent com­ment on nous ensei­gnait, et entre­te­nait cette convic­tion que l’apprentissage avait la puis­sance de libé­rer. Quelques enseignantes noires nous avaient suivies à la suite de la désé­gré­ga­tion et, bien que ce fût plus dif­fi­cile, conti­nuèrent de sou­te­nir les étudiantes noires alors même que leurs efforts étaient res­treints par le soup­çon qu’elles favo­ri­saient leur propre race. Mal­gré des expé­riences inten­sé­ment néga­tives, j’obtins mon diplôme, tou­jours convain­cue que l’école était un espace pro­pice à déve­lop­per notre capa­ci­té à être libre. Quand j’entrais en pre­mier cycle à Stan­ford Uni­ver­si­ty, j’étais émer­veillée à l’idée de pou­voir deve­nir une intel­lec­tuelle noire insur­gée. Je fus sur­prise, et cho­quée, d’assister à des cours où les enseignantes n’étaient pas enthou­siastes, où iels sem­blaient igno­rer que l’éducation rele­vait de la pra­tique de la liber­té. Pen­dant les pre­mières années d’université, la leçon ini­tiale était conso­li­dée nous devions apprendre l’obéissance et l’autorité. Pen­dant mon deuxième cycle, je com­men­çais à détes­ter les cours, tout en lut­tant pour reven­di­quer et gar­der mon droit à être une pen­seuse indé­pen­dante. L’Université et la salle de classe com­men­cèrent à res­sem­bler à une pri­son, à un lieu de puni­tion et de confi­ne­ment, et pas à un espace de pos­si­bi­li­tés. J’écrivis mon pre­mier livre pen­dant mes années de pre­mier cycle, bien qu’il ne fût pas publié avant plu­sieurs années. J’écrivais ; mais sur­tout je me pré­pa­rais à enseigner. En accep­tant l’enseignement comme mon des­tin pro­fes­sion­nel, j’étais tour­men­tée par la réa­li­té dont j’avais fait l’expérience en pre­mier et deuxième cycles. Il man­quait à la vaste majo­ri­té de mes enseignantes des com­pé­tences basiques en com­mu­ni­ca­tion, iels n’avaient aucune pra­tique réflexive, et uti­li­saient sou­vent les cours pour conduire des rituels de contrôle qui avaient tout à voir avec la domi­na­tion et l’exercice injuste du pou­voir. Dans ce contexte j’appris beau­coup sur le genre d’enseignante que je ne vou­lais pas devenir. Je me suis beau­coup ennuyée en deuxième cycle. Le sys­tème ban­caire édu­ca­tif » – basé sur l’hypothèse que mémo­ri­ser de l’information et la régur­gi­ter reve­nait à gagner des connais­sances qui pou­vaient être sto­ckées et réuti­li­sées plus tard – ne m’intéressait pas. Je vou­lais deve­nir une pen­seuse cri­tique. Pour­tant, ce désir était sou­vent vu comme une menace pour l’autorité. Les étu­diants blancs hommes consi­dé­rés comme excep­tion­nels avaient sou­vent le loi­sir de tra­cer leur par­cours intel­lec­tuel, mais le reste d’entre nous en par­ti­cu­lier les per­sonnes issues de mino­ri­tés devait se confor­mer. Notre non-confor­mi­té était vue avec sus­pi­cion, ou comme un geste gra­tuit de défiance visant à dis­si­mu­ler notre infé­rio­ri­té, ou notre mau­vais tra­vail. À l’époque, on fai­sait sen­tir celles d’entre nous qu’on dai­gnait accep­ter dans des uni­ver­si­tés pres­ti­gieuses, et en grande par­tie blanches, qu’elles n’étaient pas là pour apprendre, mais pour prou­ver qu’iels étaient à éga­li­té avec les Blanches. Nous devions le prou­ver en mon­trant que nous pou­vions clo­ner nos paires. Et tan­dis que nous affron­tions constam­ment des biais, un stress latent minait notre expé­rience d’apprentissage. Ma réponse à ce stress, à l’ennui et à l’apathie per­pé­tuels qui enva­his­saient mes cours, était d’imaginer des façons dif­fé­rentes d’enseigner ou d’apprendre. Quand je décou­vris le tra­vail du pen­seur Bré­si­lien Pau­lo Freire5, ma pre­mière ren­contre avec la péda­go­gie cri­tique, je trou­vai un men­tor et un guide, quelqu’un qui com­pre­nait que l’apprentissage pou­vait être libé­ra­teur. Entre ses ensei­gne­ments et ma com­pré­hen­sion crois­sante de mon édu­ca­tion dans les écoles noires du Sud comme d’un pro­ces­sus m’ayant don­né du pou­voir, je com­men­çais à tra­cer les contours de ma propre pra­tique péda­go­gique. Déjà pro­fon­dé­ment impli­quée dans la pen­sée fémi­niste, je n’eus aucune dif­fi­cul­té à trans­po­ser cette cri­tique au tra­vail de Freire. De manière signi­fi­ca­tive, je sen­tais que ce men­tor et guide, bien que ne l’ayant jamais ren­con­tré en per­sonne, encou­ra­ge­rait et sou­tien­drait mes remises en cause de ses idées, s’il était sin­cè­re­ment dévoué à l’éducation comme pra­tique de la liber­té. Dans le même temps, j’utilisais ses para­digmes péda­go­giques pour cri­ti­quer les limites des cours féministes. Pen­dant mes années de pre­mier et deuxième cycle, seules des ensei­gnantes blanches étaient impli­quées dans le déve­lop­pe­ment des pro­grammes d’études fémi­nines Women’s Stu­dies. Et quand bien même je don­nais mon pre­mier cours étant alors étu­diante de deuxième cycle sur les autrices noires et dans une pers­pec­tive fémi­niste, c’était dans le contexte d’un pro­gramme d’études noires Black Stu­dies. À l’époque, je m’aperçus que les ensei­gnantes blanches n’étaient pas pres­sées de culti­ver un quel­conque inté­rêt pour la pen­sée fémi­niste auprès des étu­diantes noires, si cet inté­rêt impli­quait une remise en ques­tion cri­tique. Leur manque d’enthousiasme ne me décou­ra­gea pas pour autant de dis­cu­ter des idées fémi­nistes ou de par­ti­ci­per en cours. Ces cours étaient le seul espace où les pra­tiques péda­go­giques étaient inter­ro­gées, où on par­tait du prin­cipe que la connais­sance offerte aux étudiantes leur per­met­trait de deve­nir de meilleures intellectuelles, et de vivre plus plei­ne­ment en dehors de l’Université. Les cours fémi­nistes étaient le seul espace où les étudiantes pou­vaient poser des ques­tions cri­tiques sur le pro­ces­sus péda­go­gique. Ces cri­tiques n’étaient pas tou­jours encou­ra­gées ou bien reçues, mais elles étaient per­mises. Cette per­mis­sion, même petite, pour l’interrogation cri­tique était un défi cru­cial, nous invi­tant en tant qu’étudiantes à pen­ser sérieu­se­ment à la péda­go­gie en rap­port avec la pra­tique de la liberté. Quand je fis face à la pre­mière classe de licence à laquelle j’enseignais, je me basai sur celles qui avaient été mes ensei­gnantes à l’école élé­men­taire, sur le tra­vail de Freire, et sur la pen­sée fémi­niste de la péda­go­gie radi­cale. Je brû­lais d’envie de créer une façon d’enseigner dif­fé­rente de celle dont j’avais fait l’expérience depuis l’école secon­daire. Le pre­mier para­digme qui façon­na ma péda­go­gie fut l’idée que la classe doit être un lieu pas­sion­nant, jamais ennuyeux. Et si l’ennui venait à pré­va­loir, alors il fal­lait mettre en place des stra­té­gies péda­go­giques qui s’interposeraient, alté­re­raient, et même per­tur­be­raient l’ambiance. L’idée qu’apprendre devrait être pas­sion­nant, et même par­fois amu­sant », fut l’objet de dis­cus­sions cri­tiques par­mi les édu­ca­teur­rices s’intéressant aux pra­tiques péda­go­giques en élé­men­taire et par­fois même au lycée. Mais il me sem­blait n’y avoir aucun inté­rêt, que ce soit par­mi les péda­gogues tra­di­tion­nels ou radi­caux, pour le rôle de la joie et du plai­sir dans l’enseignement supérieur. L’exci­ta­tion pour l’enseignement supé­rieur était vue comme une per­tur­ba­tion poten­tielle de l’esprit sérieux, consi­dé­ré comme fon­da­men­tal au pro­ces­sus d’apprentissage. Entrer dans une salle de cours à l’Université avec le désir de pro­vo­quer l’excitation était une trans­gres­sion. Non seule­ment cela exi­geait un dépla­ce­ment au-delà des limites admises, mais cette exci­ta­tion ne pou­vait être géné­rée sans une recon­nais­sance totale du fait qu’il ne pou­vait pas y avoir de prin­cipes abso­lus régis­sant les pra­tiques d’enseignement. Ces prin­cipes devaient être souples, et devaient per­mettre des chan­ge­ments spon­ta­nés de direc­tion. Je devais voir les étu­diant es dans leur sin­gu­la­ri­té j’utilisai alors les méthodes qu’employaient mes ensei­gnantes d’élémentaire pour nous connaître, et inter­agir avec les jeunes selon leurs besoins Freire se révé­la alors très utile. La réflexion cri­tique sur mon expé­rience comme étu­diante dans des classes sans joie me per­mit non seule­ment d’imaginer que des cours pou­vaient être pas­sion­nants, mais que cette exci­ta­tion pou­vait coexis­ter, et même sti­mu­ler, un enga­ge­ment intel­lec­tuel ou uni­ver­si­taire sérieux. Mais s’enthousiasmer pour des idées ne suf­fit pas à créer un pro­ces­sus d’apprentissage pas­sion­nant. Notre apti­tude, en tant que com­mu­nau­té dans une salle de classe, à géné­rer de l’enthousiasme est pro­fon­dé­ment affec­tée par notre inté­rêt les unes pour les autres, pour l’écoute de la voix des autres, pour la recon­nais­sance de la pré­sence des autres. Puisque la grande majo­ri­té des étudiantes apprennent par des pra­tiques édu­ca­tives conser­va­trices et tra­di­tion­nelles, et ne se sou­cient que de la pré­sence de leur enseignante, une péda­go­gie radi­cale doit insis­ter sur la recon­nais­sance de la pré­sence de toustes. Cette insis­tance ne peut pas être sim­ple­ment affir­mée. Elle doit être démon­trée par des pra­tiques péda­go­giques. Pour com­men­cer, le ou la professeure doit sin­cè­re­ment valo­ri­ser la pré­sence de cha­cun e. Il doit y avoir une recon­nais­sance conti­nue que tout le monde influence la dyna­mique de la classe, que tout le monde contri­bue. Ces contri­bu­tions consti­tuent des res­sources. Lorsqu’elles sont uti­li­sées de façon construc­tive, elles aug­mentent la capa­ci­té d’une classe à se trans­for­mer en com­mu­nau­té d’apprentissage ouverte. Avant que ce pro­ces­sus puisse com­men­cer, il faut sou­vent décons­truire la notion tra­di­tion­nelle que seule le ou la professeure est res­pon­sable des dyna­miques dans la salle de classe. Cette res­pon­sa­bi­li­té est liée au sta­tut. En effet, le ou la professeure sera tou­jours tenue plus res­pon­sable, car les grandes struc­tures ins­ti­tu­tion­nelles s’assureront tou­jours que ce qui se passe en cours est sa res­pon­sa­bi­li­té. Il est rare qu’une enseignante, même très éloquente, puisse géné­rer par ses actions suf­fi­sam­ment d’excitation pour créer en consé­quence une classe pas­sion­nante. Cette exci­ta­tion ne peut être que la consé­quence d’un effort collectif. Voir la salle de classe elle-même comme un espace com­mun aug­mente la pos­si­bi­li­té d’un effort col­lec­tif pour créer et main­te­nir une com­mu­nau­té d’apprentissage. Il y eut un semestre où j’avais une classe très dif­fi­cile, qui échoua com­plè­te­ment sur le plan col­lec­tif. Pen­dant tout ce semestre, j’étais convain­cue que l’écueil prin­ci­pal qui empê­chait le déve­lop­pe­ment d’une com­mu­nau­té d’apprentissage était l’heure de ce cours, qui se tenait tôt le matin, avant neuf heures. Chaque fois, entre un tiers et la moi­tié de la classe n’était jamais com­plè­te­ment réveillée. Ce désa­van­tage, cou­plé à des ten­sions de dif­fé­rences », était impos­sible à sur­mon­ter. De temps en temps nous avions une ses­sion pas­sion­nante, mais c’était majo­ri­tai­re­ment un cours ennuyeux. Je finis par détes­ter ce cours au point de déve­lop­per une peur panique de ne pas me réveiller pour m’y rendre ; la veille au soir – mal­gré des alarmes et la connais­sance empi­rique que je n’avais jamais oublié d’aller en classe – je ne pou­vais pas dor­mir. Mais plu­tôt que d’arriver endor­mie, j’arrivais ten­due, pleine d’une éner­gie que peu d’étudiantes me renvoyaient. Les horaires n’étaient qu’un des fac­teurs qui empê­chèrent ce groupe de deve­nir une com­mu­nau­té d’apprentissage. Pour des rai­sons que je ne peux pas m’expliquer, il était plein d’étudiantes résistantes » qui ne vou­laient pas apprendre de nou­veaux pro­ces­sus d’apprentissage, qui ne vou­laient pas être dans une classe qui dif­fé­rait de la norme d’une quel­conque façon. Pour ces étudiantes, enfreindre les règles était effrayant. Bien qu’iels n’aient pas été la majo­ri­té, leur esprit de résis­tance rigide parais­sait tou­jours plus puis­sant que n’importe quel désir d’ouverture intel­lec­tuelle, ou de plai­sir d’apprendre. Cette classe fut celle qui me convain­quit le plus d’abandonner la convic­tion qu’une enseignante pou­vait, par sa seule force de volon­té, et son désir, faire d’un cours une com­mu­nau­té exci­tée d’apprendre. Avant cette expé­rience, je pen­sais qu’Apprendre à trans­gres­ser serait un livre d’essais s’adressant sur­tout aux enseignantes. Lorsque le semestre se ter­mi­na, je com­men­çai à écrire avec la pers­pec­tive de par­ler à la fois aux étudiantes et aux enseignantes. Le champ intel­lec­tuel de la péda­go­gie cri­tique ou de la péda­go­gie fémi­niste conti­nue d’être prin­ci­pa­le­ment un dis­cours tenu par des hommes et femmes blanc hes. Même Freire, en par­lant avec moi, mais aus­si dans une majo­ri­té de ses écrits, a tou­jours recon­nu qu’il incarne une mas­cu­li­ni­té blanche, par­ti­cu­liè­re­ment dans ce pays, les États-Unis. Mais le tra­vail de divers es pen­seur euses sur la péda­go­gie radi­cale et j’utilise ce terme pour inclure des pers­pec­tives cri­tiques ou fémi­nistes a, ces der­nières années, réel­le­ment incor­po­ré une recon­nais­sance des dif­fé­rences – celles déter­mi­nées par la classe, la race, les pra­tiques sexuelles, la natio­na­li­té, etc. Pour­tant ce mou­ve­ment en avant ne semble pas coïn­ci­der avec une aug­men­ta­tion du nombre de voix noires et non blanches joi­gnant ces dis­cus­sions sur les pra­tiques péda­go­giques radicales. Mes pra­tiques édu­ca­tives ont émer­gé d’un jeu entre les péda­go­gies anti­co­lo­niales, cri­tiques et fémi­nistes, qui se sont éclai­rées mutuel­le­ment. Ce mélange com­plexe et unique de pers­pec­tives mul­tiples a été un point de départ cap­ti­vant et puis­sant pour tra­vailler. En dépas­sant les fron­tières, ce mélange m’a per­mis d’imaginer et de mettre en œuvre des pra­tiques péda­go­giques qui confrontent à la fois le sou­ci d’interroger dans les pro­grammes des biais ren­for­çant des sys­tèmes de domi­na­tion comme le racisme et le sexisme, tout en four­nis­sant simul­ta­né­ment de nou­velles pro­po­si­tions pour ensei­gner à des groupes dif­fé­rents d’étudiantes. Je vou­drais par­ta­ger dans ce livre mes conclu­sions, mes stra­té­gies, et mes réflexions cri­tiques sur la pra­tique de la péda­go­gie. Je sou­haite que ces essais consti­tuent une inter­ven­tion – qu’ils fassent bar­rage à la déva­lua­tion de l’enseignement, même lorsqu’ils se sou­cient d’un besoin urgent de chan­ge­ment dans les pra­tiques ensei­gnantes. Ils sont cen­sés ser­vir de com­men­taire construc­tif. Opti­mistes, exu­bé­rants, ils véhi­culent le plai­sir et la joie que j’éprouve quand j’enseigne ; ces essais sont une célé­bra­tion ! Ils insistent sur le plai­sir d’enseigner comme acte de résis­tance et un bar­rage à l’ennui écra­sant, le dés­in­té­rêt, et l’apathie que si sou­vent les enseignantes et les étudiantes res­sentent quant à l’enseignement et à l’apprentissage, quant à leur expé­rience en cours. Chaque essai traite de thèmes com­muns qui font et refont sur­face dans les dis­cus­sions péda­go­giques, offrant des moyens de repen­ser les pra­tiques d’enseignement, et offrant des stra­té­gies construc­tives pour déve­lop­per l’apprentissage. Écrits sépa­ré­ment, dans une grande varié­té de contextes, il y a inévi­ta­ble­ment des recou­pe­ments cer­taines idées sont répé­tées, des phrases-clefs uti­li­sées encore et encore. Bien que je par­tage des stra­té­gies, ces tra­vaux ne pro­posent pas un modèle ou un plan pour faire de la classe un lieu d’apprentissage pas­sion­nant. Pré­tendre offrir un modèle dis­cré­di­te­rait la convic­tion selon laquelle chaque salle de classe est dif­fé­rente, les stra­té­gies devant constam­ment être modi­fiées, inven­tées, recon­cep­tua­li­sées pour trai­ter de chaque nou­velle expé­rience d’enseignement. Ensei­gner est un acte per­for­ma­tif. C’est cet aspect de notre tra­vail qui offre pré­ci­sé­ment un espace pour le chan­ge­ment, l’invention, les glis­se­ments spon­ta­nés, qui peut cata­ly­ser les élé­ments uniques de chaque groupe. Afin d’adopter l’aspect per­for­ma­tif nous sommes contraint es de cap­ti­ver les publics », de prendre en compte les ques­tions de réci­pro­ci­té. Les enseignantes ne sont pas des per­for­meur euses au sens tra­di­tion­nel, c’est-à-dire que notre tra­vail n’est pas cen­sé être un spec­tacle. Pour­tant il doit ser­vir de cata­ly­seur, appe­lant cha­cun e à deve­nir de plus en plus impliquée, à deve­nir des par­ti­ci­pant es dyna­miques de l’apprentissage. Si nous pou­vons accom­plir des chan­ge­ments, nous pou­vons aus­si chan­ger de voix ». Au quo­ti­dien, nous nous adres­sons dif­fé­rem­ment à des publics divers. Nous com­mu­ni­quons de la façon la plus effi­cace en choi­sis­sant une manière de par­ler qui est infor­mée par la par­ti­cu­la­ri­té et la sin­gu­la­ri­té des per­sonnes avec, et à qui nous par­lons. Dans cet esprit, ces essais n’emploient pas tous le même ton. Ils reflètent mon effort d’utiliser le lan­gage d’une manière qui s’adapte à des contextes spé­ci­fiques, ain­si que mon désir de com­mu­ni­quer avec une audience diver­si­fiée. Afin d’enseigner dans des com­mu­nau­tés variées, nos para­digmes doivent se dépla­cer, mais aus­si nos façons de pen­ser, d’écrire ou de par­ler. La voix enga­gée ne doit jamais être fixe et abso­lue mais tou­jours chan­geante, évo­luant constam­ment en dia­logue avec un monde transcendant. Ces essais reflètent mon expé­rience de dis­cus­sions cri­tiques avec des enseignantes, des étudiantes et des per­sonnes venues voir à quoi res­sem­blaient mes cours. Ces essais consti­tuent un témoi­gnage sur plu­sieurs plans de l’éducation comme pra­tique de la liber­té. Bien avant que j’ai un public en tant que pen­seuse ou autrice, j’étais recon­nue en cours par les étudiantes – vue par ces jeunes comme une ensei­gnante tra­vaillant dur pour créer une expé­rience dyna­mique d’apprentissage pour toustes. Main­te­nant, je suis davan­tage connue pour ma pra­tique intel­lec­tuelle insur­gée. En effet, le public uni­ver­si­taire que je ren­contre à mes confé­rences est tou­jours sur­pris quand je parle de mon expé­rience intime et pro­fonde de la classe. Ce public était par­ti­cu­liè­re­ment sur­pris quand j’ai dit que je tra­vaillais sur un recueil d’essais sur l’enseignement. Cette sur­prise est un triste rap­pel de la façon dont l’enseignement est per­çu comme un aspect moins inté­res­sant, moins valo­ri­sant du monde uni­ver­si­taire. Pour­tant, nous devons remettre en ques­tion cette per­cep­tion si nous vou­lons satis­faire aux besoins de nos étudiantes, si nous vou­lons réta­blir l’enthousiasme pour des idées et la volon­té d’apprendre dans la classe. Nous fai­sons face à une sérieuse crise de l’éducation. Les étudiantes sou­vent ne veulent plus apprendre, et les enseignantes ne veulent plus ensei­gner. Plus que jamais dans l’histoire récente de cette nation, les édu­ca­teur trices sont contraints d’affronter les biais qui ont for­mé les pra­tiques récentes d’enseignement pour créer de nou­veaux moyens de savoir, de nou­velles stra­té­gies pour le par­tage des connais­sances. Nous ne pou­vons pas trai­ter ce pro­blème si les penseureuses pro­gres­sistes cri­tiques et les cri­tiques de la socié­té consi­dèrent l’enseignement comme ne valant pas le temps qu’on doit lui consacrer. La classe reste le lieu le plus radi­cal de pos­si­bi­li­tés au sein de l’Université. Pen­dant des années ce fut un espace où l’éducation a été sapée, à la fois par les enseignantes et les étudiantes, cher­chant à l’utiliser pour leurs vues oppor­tu­nistes, plu­tôt qu’un lieu pour apprendre. J’ajoute, à tra­vers ces essais, ma voix aux appels col­lec­tifs pour le renou­vel­le­ment et la régé­né­res­cence de nos pra­tiques ensei­gnantes. En exhor­tant à l’ouverture des esprits et des cœurs, afin que nous puis­sions en connaître encore plus, et au-delà des limites de ce que nous consi­dé­rons comme accep­tables, afin que nous puis­sions pen­ser et repen­ser, créer de nou­velles visions, je célèbre l’enseignement qui favo­rise la trans­gres­sion – un mou­ve­ment contre et au-delà des limites. C’est un mou­ve­ment qui fait de l’éducation une pra­tique de la liberté. Aller au menu Aller au contenu Aller à la recherche Bibliothèque Accéder à tous les contenus de la bibliothèque Informatique Autres informatique Bureautique et rédaction Développement Web Matériel et électronique Programmation et algorithmique Systèmes d'exploitation Sciences de la nature Astronomie Autres sciences de la nature Biologie Chimie Mathématiques Physique Sciences de la terre Sciences humaines et sociales Autres sciences humaines et sociales Droit Économie Histoire Langues Psychologie Autres Arts, graphisme et multimédia Autres Communication et management Zeste de Savoir Tags les plus utilisés zds mathématiques algorithmique python physique Tous les tags Tribune Tous les billets Informatique Autres informatique Bureautique et rédaction Développement Web Matériel et électronique Programmation et algorithmique Systèmes d'exploitation Sciences de la nature Astronomie Autres sciences de la nature Biologie Chimie Mathématiques Physique Sciences de la terre Sciences humaines et sociales Autres sciences humaines et sociales Droit Économie Histoire Langues Psychologie Autres Arts, graphisme et multimédia Autres Communication et management Zeste de Savoir Tags les plus utilisés python zds c++ musique javascript Tous les tags Forum Tous les forums Savoirs Programmation Développement Web Multimédia et Jeux vidéo Systèmes et Matériels Sciences Les autres savoirs Communauté Le bar à smoothies Bugs et Suggestions Dev Zone Contenus en cours de rédaction Vos projets L'association Tags les plus utilisés python c++ php arduino c Accueil Billets Apprendre à créer des jeux Compte rendu d'expérience perso Tous droits réservés Apprendre à créer des jeux Compte rendu d'expérience perso Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue sur ce billet ! Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter, avec l’accord du Staff, une école » en ligne consacré au développement de jeux vidéo GameCodeur Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne gagne rien à présenter cette école » et encore moins si vous souscrivez à un abonnement ! Introduction Qu'est-ce que GameCodeur ? Les inconvénients Est-ce gratuit ? Mais au fait… pourquoi présente-tu cette école » ? Introduction Il y a quelques années, alors que j’ai regardé mon frère jouer à un jeu, j’ai souhaité moi aussi créer mon propre jeu vidéo. En une semaine, j’apprends comment faire, en un mois, mon jeu est terminé. Ça, c’était ma théorie. En pratique, c’est bien plus compliqué. J’avais donc cherché sur internet comment créer son jeu et je suis tombé sur des forums disant qu’il fallait apprendre le langage C. Ce que j’ai fait. Puis, le temps passe, j’apprends plein de choses sans savoir exactement où je vais, j’achète des cours vidéo sur différents sujets du jeu vidéo et je me retrouve à ne pas avoir beaucoup avancé. Aujourd’hui, on peut trouver de nombreux cours vidéo et écrit, gratuits ou payants sur la création de jeux vidéo. Cependant, bien que ces ressources soient très bonnes, on apprend souvent à créer un début de prototype sans vraiment comprendre le but et ce que l’on fait. A la fin du cours, on n’a pas appris grand-chose. J’avais donc abandonné l’idée de créer mes propres jeux. Trouver des ressources claires, faciles et structurées était extrêmement difficile. Il y a quelques jours, j’ai vu une publicité sur mon fil d’actualité Facebook. Une école » pour apprendre à créer des jeux. J’ai cliqué, et je me suis inscrit. Qu'est-ce que GameCodeur ? GameCodeur, c’est une école », comme le nomme son créateur, de jeux vidéo. On y retrouve tout un tas de choses Des cours vidéo Des GameJams privées Des e-books Un tchat avec d’autres élèves Et bien d’autres choses encore Les cours sont en fait des ateliers. Ils se veulent très facile à suivre, même pour celles et ceux qui n’ont jamais programmé avant. Pour commencer, on apprend le langage Lua. C’est un choix assez judicieux car il permet d’apprendre les bases de la programmation très facilement et avec Love2D, on peut déjà commencer à apprendre à faire des jeux assez complets. Pour débuter, on apprend donc ce que sont les variables, les fonctions, les boucles et tout ce qui va avec de manière très simple. De mon côté, je connaissais déjà tout ça. Par la suite, on a plusieurs cours où on passe à la pratique en créant un prototype. Alors là, le professeur le dit clairement, ce qui est important ce n’est pas le rendu final qui lui est souvent très bof mais l’algorithme qu’il y a derrière. En effet, on apprend plusieurs algorithmes La génération procédurale, l’intelligence artificielle, la vélocité, les rebonds, … Dans le cours Lua, on apprend non seulement à programmer dans ce langage, mais on apprend surtout beaucoup de théorie qui peuvent être réutilisées dans tous les autres langages. Après un premier cours Lua bien complet, on passe au C et la Programmation Orienté Objet ou peut s’initier à la 3D. Je ne peux pas juger ce cours, car j’en suis qu’à la fin du cours sur Lua. Il y a bien sûr d’autres cours Le réseau, le C++ en cours d’écriture, Unity3D, les bases du graphisme, et le Web développer des jeux en JavaScript. En plus des cours il y a des GameJams privées. Le professeur propose régulièrement un thème sur lequel on doit créer un jeu et le présenter aux autres élèves. Si vous êtes membre premium, vous aurez aussi accès à un PDF pour préparer au mieux ce petit concours et apprendre encore plus de choses et plus de théories. Pour finir, vous avez aussi des e-books qui contiennent plusieurs choses à apprendre pour créer un type de jeu en particulier. Encore une fois, le but ici n’est pas de créer un jeu de tel type, mais bien d’apprendre la théorie qui se cache derrière. Au final, les cours sont très simples à suivre, ils ne sont pas trop longs, et ils sont bien pensés. Les inconvénients Alors je ne suis qu’au début de ma formation et je n’ai donc pas trouvé grand-chose. Cependant, un point assez négatif, c’est la taille des vidéos. Elles sont toutes petites sur le site, on est donc obligé de les mettre en plein écran pour voir ce qu’il s’y passe. Cependant, si vous n’avez qu’un seul écran comme moi, c’est assez pénible de devoir mettre en pause la vidéo, la réduire, refaire la même chose que le professeur et rouvrir la vidéo. Un autre point à noter, c’est que le parcours est assez difficile à comprendre au départ, et le site n’est pas très intuitif. J’ai encore du mal à trouver ce que je veux. Dernier point, qui n’est pas vraiment un inconvénient mais c’est à savoir Ne vous attendez pas à pouvoir créer un clone de The Witcher à la fin de la formation. C’est vraiment un bon point de départ qui vous permettra de vous débrouillez seul par la suite, mais ce n’est en aucun cas une formation complète comme dans une vraie école. Est-ce gratuit ? Malheureusement, non, ce n’est pas gratuit. Vous avez une période d’essai d’un mois, puis vous devrez prendre un abonnement premium à 19 euros par mois. Vous pouvez aussi prendre un abonnement premium pro à vie mais il coûte assez cher plusieurs centaines d’euros. En revanche, il vous permet d’accéder aux e-books premium gratuitement, alors que vous devrez les acheter à l’unité si vous êtes premium normal ». Mais au fait… pourquoi présente-tu cette école » ? Si je vous en parle aujourd’hui, ce n’est pas pour faire une simple publicité. Comme je l’ai dit au début, je ne gagne absolument rien à vous en parler. Le créateur de ce site n’est même pas au courant. Cependant, je trouve que cette formation est vraiment intéressante et elle donne un très bon point de départ pour pouvoir aller plus loin par la suite. Si je vous la présente, c’est parce que j’aurais aimé découvrir ce genre de formation plus tôt, et je voulais donc que les personnes souhaitant se lancer dans le développement de jeu puisse gagner du temps. Je trouvais cela égoïste de garder ça pour moi. Je vous le partage donc. Je n’en suis qu’au début de la formation, mais j’ai un premier avis très positif. Cependant, j’aurais aimé avoir vos retours si vous avez déjà suivi cette formation. Cela pourrait aider les autres agrumes à se faire une idée peut être plus précise avec des avis différents. Je vous remercie d’avoir lu ce cours billet, et n’hésitez pas si vous avez des questions. J’essayerais d’y répondre du mieux que je peux. Bon apprentissage ! 13 commentaires Je me disais que ton billet était sympa, et que même si je ne cherchais pas du tout de formation de ce genre, j’irais voir pour avoir plus d’information. Mais je tombe sur Ah, c’est sûrement que j’ai mis la mauvaise URL et je n’ai pas ajouté le HTTPS devant. Je modifie ça. Edit Done ! j’avais mit http et non https pay2learn Je suis allé voir un cour marqué "Gratuit" dans la liste. Sur la page du cours, je me retrouve avec un message "Vous devez être premium"… J’ai quelques doutes pour cette application. Oui, la formation est payante en réalité. Certain cours sont quand même accessible, mais il y en à très peu. Il devrait dévoiler leurs intros pour qu’on puisse se faire un avis Si ça t’intéresse, tu peux avoir des extraits des ateliers sur sa chaîne YouTube voir cette Playlist. Mais oui, effectivement, il faut obligatoirement prendre un abonnement pour se faire une idée… après, le premier mois est à 1€. Je me rappelle avoir eu le même cheminement quand j’ai repris sérieusement la musique il y a quelques années Des tetrachiées de ressources gratuites sur le net, de niveau et de qualité variable, On est paumé sans savoir où aller, alors on butine et on n’avance pas, Soudain une école payante en ligne sauvage apparaît, et elle donne envie, J’ai même échangé quelques mails avec son créateur, dont je trouvais la pédagogie vraiment super, … mais à la place j’ai finalement pris des vrais cours avec un prof en chair et en os et je ne regrette pas du tout, même si ça coûte 10 fois plus cher !. Après plusieurs années, je me rends compte que ce que ces "écoles en ligne", et même les écoles en général apportent vraiment, c’est une structure, avec des cours pré-digérés et ordonnés, accompagnés d’ateliers et d’un suivi personnalisé le contenu de leurs cours est déjà disponible gratuitement en plusieurs milliers de déclinaisons et d’approches sur le net, mais ce contenu ne sert à rien, mais vraiment rien du tout sans le cadre d’une école / d’un prof qui nous guide. Du coup je suis mitigé je crois que si je voulais me mettre au gamedev et c’est une idée qui m’intéresse dans l’absolu, je rencontrerais le même problème qu’avec le jazz, et malheureusement je suis persuadé que ce site ne m’aiderait pas parce que je sais déjà programmer et mener des projets de développement, et que je voudrais plutôt me pencher sur les problématiques qui sont vraiment caractéristiques du développement de jeux le pattern ECS, ces choses-là. Néanmoins, je suis tout autant convaincu que ce genre de site peut aider des débutants complets qui savent déjà qu’ils veulent faire des jeux à mettre le pied à l’étrier. I was a llama before it was cool Après plusieurs années, je me rends compte que ce que ces "écoles en ligne", et même les écoles en général apportent vraiment, c’est une structure, avec des cours pré-digérés et ordonnés, accompagnés d’ateliers et d’un suivi personnalisé le contenu de leurs cours est déjà disponible gratuitement en plusieurs milliers de déclinaisons et d’approches sur le net, mais ce contenu ne sert à rien, mais vraiment rien du tout sans le cadre d’une école / d’un prof qui nous guide. Je rebondis sur cette idée, pour un hors-sujet complet mes excuses au créateur du billet. Est-ce que les parcours dont on parle depuis super longtemps sur ZdS rempliraient ce rôle selon toi ? Faudrait-il quelque chose de côté plus cadré ? Il manquerait une partie tutorat, qui a aussi longtemps été discutée ici. Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une. Attribué à Jean-Bertrand Pontalis … mais à la place j’ai finalement pris des vrais cours avec un prof en chair et en os et je ne regrette pas du tout, même si ça coûte 10 fois plus cher !. C’est vrai qu’avoir un professeur reste le mieux. Cependant, le prix n’est clairement pas le même et, même si ça restera toujours un bon investissement, on ne peut pas toujours se permettre de payer 20€ de l’heure. Après plusieurs années, je me rends compte que ce que ces "écoles en ligne", et même les écoles en général apportent vraiment, c’est une structure, avec des cours pré-digérés et ordonnés, accompagnés d’ateliers et d’un suivi personnalisé le contenu de leurs cours est déjà disponible gratuitement en plusieurs milliers de déclinaisons et d’approches sur le net, mais ce contenu ne sert à rien, mais vraiment rien du tout sans le cadre d’une école / d’un prof qui nous guide. En effet, ce qui est présent sur cette école que je présente n’est pas un contenu unique. On peut trouver 20 fois chacune des vidéos sur d’autres sites. Cependant, ici on à une vraie structure, avec tout rassemblé au même endroit, avec un professeur disponible pour nous et des forums. En réalité, il ne faut pas voir cette école ou ce genre d’école, par forcément celle-ci en particulier comme des vidéos payantes, mais comme une structure, un guide et un suivis payant. C’est assez cher de payer pour ça, mais cela peut nous faire gagner du temps. Bien sûr, si on le souhaite, on peut apprendre tout ceci de manière totalement gratuite, mais cela nous prendra plus de temps. Du coup je suis mitigé je crois que si je voulais me mettre au gamedev et c’est une idée qui m’intéresse dans l’absolu, je rencontrerais le même problème qu’avec le jazz, et malheureusement je suis persuadé que ce site ne m’aiderait pas parce que je sais déjà programmer et mener des projets de développement, et que je voudrais plutôt me pencher sur les problématiques qui sont vraiment caractéristiques du développement de jeux le pattern ECS, ces choses-là. Tu apprend dans cette école tout ce qui est base du dev variables, fonctions, boucles, etc. J’ai regardé ce chapitre pour voir la qualité qui était plutôt bonne mais je connaissait tout ça aussi. Par contre, on peut apprendre plein d’algo différents propre au jeux vidéo génération procédurale, IA, et d’autres encore. Encore une fois, ces algorithme, on peut les apprendre gratuitement et les apprendre quand on à besoin. Là, on à simplement une structure et des exercices pratiques. Néanmoins, je suis tout autant convaincu que ce genre de site peut aider des débutants complets qui savent déjà qu’ils veulent faire des jeux à mettre le pied à l’étrier. nohar Exactement ! Pour les personnes un peu plus avancé par contre, ce n’est clairement pas une bonne option de partir sur cette école peut être que d’autre sont bien mieux. Sinon, pourrait-tu me dire où tu as trouvé ton professeur de musique ? Tu as un site en particulier à me conseiller ? C’est assez cher de payer pour ça, mais cela peut nous faire gagner du temps. Bien sûr, si on le souhaite, on peut apprendre tout ceci de manière totalement gratuite, mais cela nous prendra plus de temps. Attention, je ne crois pas que ce soit automatiquement une réalité. C’est d’ailleurs un des enjeux de ZdS de se mettre à proposer ce genre de structure et de tutorat comme dit plus haut. Cela dit, à l’heure actuelle, il est juste normal que des profs se fassent payer leurs services en ligne. Payer un prof, c’est pas payer les connaissances, mais un apprentissage. Sinon, pourrait-tu me dire où tu as trouvé ton professeur de musique ? Tu as un site en particulier à me conseiller ? C’est une école associative à Paris Le projet musical. I was a llama before it was cool En ce qui me concerne, je vois tout ça comme un échec pour des structures comme feu le site du zéro - où j’ai appris les bases pour me lancer dans le développement de jeux vidéo il y a plus d’une décennie de ça, en lisant les cours de gens passionnés qui avaient partagé - et dans une moindre mesure pour ZdS, parce que la masse critique n’est pas là pour produire l’immense série de cours de programmation, modélisation, level design et gamedev qu’on a pu avoir sur le SdZ. Je rejoins nohar le fil conducteur du gros tutoriel qui donne les bonnes pistes, c’est ça qui manque généralement à toutes les ressources sur le net. C’est donc aussi ce qu’il faut faire - mais il faut évidemment avoir le courage de passer un an ou deux à écrire un tel cours. Le mieux, pour se lancer dans le jeu vidéo en particulier, c’est encore de partir sur un des deux géants du domaine et de trouver une série de cours, soit sur Youtube, soit sur Udemy, pour apprendre toutes les bases. Une fois qu’on a les clefs, tout le monde peut apprendre tout seul. Encore faut-il savoir où chercher. Salut, je vois que quelques personnes ont envie d’apprendre à programmer eux-mêmes leurs jeux vidéos, et je me questionne car ce sont des personnes qui pourtant savent très bien programmer, alors je ne comprend pas Moi je suis plutôt débutant dans la programmation, car même si j’en ai fait avant, et depuis longtemps, je n’ai jamais cherché ou eu l’occasion, un but etc d’aller plus loin et devenir bon, jusqu’à maintenant, car c’est maintenant que j’ai envie d’aller dans ce sens. Malgré cela je sais très bien comment on programme un jeu, et tout ce qu’il y a à faire et concevoir pour avoir un bon jeu, malgré que je ne sois pas pro en programmation, et voir vos posts me donne envie de faire un tuto pour expliquer comment on crée un jeu vidéo, mais si je le fais ce sera plutôt du pseudo code qu’il faudra transformer en vrai code. Ou bien attendre que je me perfectionne en programmation En se partageant le savoir ne se divise pas, il se multiplie []___ ___ .. \ / . Connectez-vous pour pouvoir poster un message. Connexion Pas encore membre ? Créez un compte en une minute pour profiter pleinement de toutes les fonctionnalités de Zeste de Savoir. Ici, tout est gratuit et sans publicité. Créer un compte 2 réflexions sur “Un site pour apprendre à écrire CP/CE1” Saidj11 avril 2020 à 15 h 27 minPermalien Très intéressant. Merci. Répondre Mourad11 avril 2020 à 19 h 29 minPermalien C’est très intéressant…tout nos remerciements Répondre Laisser un commentaire Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Commentaire Nom E-mail Site web Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. Prévenez-moi de tous les nouveaux articles par e-mail. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

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